« Je me sens perdue dans ma vie professionnelle, je doute de moi, je ne sais plus que faire dans ma carrière… »
Ce sentiment de confusion, nous l’avons tous et toutes connu un jour ou l’autre dans notre vie professionnelle ! Et il n’est pas aisé de gérer ces périodes de doute où l’on envisage parfois de tout envoyer valser.
Aujourd’hui, je vous propose 7 pistes pour surmonter le doute professionnel et continuer d’avancer dans une voie qui vous correspond vraiment.
Les réponses sont en nous ! Apprenons à être patients et à tendre l’oreille…
Je traite aujourd’hui d’un sujet délicat, mais que nous connaissons toutes et tous à un moment donné dans notre carrière.
Comment traverser une période de doute professionnel ?
Le doute est une émotion souvent nécessaire.
Il me semble que ces moments de doute sont de plus en plus présents dans nos vies. C’est le lot d’une époque où les mauvaises nouvelles se succèdent, entre réchauffement climatique et crises économiques et politiques.
C’est comme si ce qu’on croyait solide et immuable ne l’était plus. Et ces nouvelles préoccupations font vaciller beaucoup de choses avec elles.
Cela pose des questions de sens :
Y a-t-il autant de sens qu’il y a 10 ans à travailler autant ?
Est-il acceptable de faire un métier qui ne me plait pas ?
Dois-je rester dans ce couple qui ne me correspond plus ?
Faut-il faire des choix de vie qui ne sont pas alignés avec ce que je souhaite quand il pourrait en être autrement ?
Le doute en soi est sain.
Il est salutaire de se poser des questions, de se remettre en question et remettre en question ses choix de temps en temps.
C’est ce qui nous permet d’avancer, de faire de nouveaux choix. On s’autorise à changer d’avis, à évoluer vers plus d’alignement.
Mais d’un autre côté, le doute est aussi une émotion terriblement inconfortable. Le doute professionnel peut mener à l’absence de décision et au sur-place, surtout quand il est permanent.
Une période de doutes qui s’étire en longueur peut devenir un vrai empêcheur de bonheur.
Vous vous posez peut-être de nombreuses questions pour lesquelles vous n’avez pas nécessairement de réponse. Aucune certitude ne peut vous rassurer puisque, au fond, nous ne sommes sûres de rien.
Alors vous vous laissez balloter dans un océan de doutes :
Je doute de moi.
Je suis perdue dans ma tête.
Je suis perdue dans ma vie professionnelle.
Et comme le doute appelle le doute, plus vous doutez… plus vous doutez !
Vous vous mettez à douter dans d’autres aspects de votre vie et vous mélangez les sujets. Et c’est ainsi que vous vous retrouvez piégée dans un bel imbroglio de doute.
Le doute empêche d’occuper pleinement sa vie. On n’avance plus par choix, mais plutôt par non-choix. On se contente difficilement de ce qu’on vit puisqu’on a le sentiment de ne pas l’avoir choisi.
On ne sait plus si on vit la vie qu’on devrait mener.
Tout ce que vous vivez a alors moins de saveur. Pourtant, si vous étiez persuadée d’être à votre place, vous ressentiriez plus de joie au quotidien.
J’ai traversé une grande période de doute ces derniers mois. Et cela a été très difficile d’avancer, de savoir quoi faire, quoi décider.
Je n’avais plus confiance en ma capacité à bien choisir pour moi. Je naviguais constamment entre une option puis une autre, avec la peur de me tromper amarrée au plus profond de moi.
J’avais peur de ne pas être moi-même dans mes choix.
Ce que cette période m’a appris, je veux vous le transmettre ici.
Je suis convaincue que si on ne peut échapper au doute à certains moments dans la vie, on peut néanmoins apprendre à l’apprivoiser. Comme toute émotion, l’accueillir permet de mieux le vivre que lorsqu’on essaye d’y résister.
Peut-être aujourd’hui doutez-vous de :
Que le sujet soit anecdotique ou qu’il soit vraiment important pour vous, ces conseils peuvent vous être utiles.
Je vous donne les 7 pistes qui m’ont aidée à trouver l’apaisement pendant ma traversée du doute.
On ne sera jamais sûre de rien. Et c’est OK !
Qui a dit qu’il fallait impérativement savoir exactement quoi faire ou quelle décision prendre pour avancer ?
L’incertitude fait partie intégrante de la vie.
Nous avons souvent tendance à rechercher des réponses claires et des plans bien définis pour chaque aspect de notre existence. Mais la réalité est que l’avenir demeure insaisissable.
Pensées puissantes :
Et si le doute faisait partie de mon chemin ?
Voyons voir ce qu’il a à m’apprendre…
C’est une période que je traverse. Elle a un début et aura une fin. La moi du futur aura dépassé ces doutes.
Face à la pensée « je suis perdue dans ma vie professionnelle », on peut répondre : « Je n’ai peut-être pas besoin de savoir tout de suite, j’ai le droit de prendre mon temps. »
Dans l’injonction permanente à la performance, on fait de nos vies des machines à résultats sur tous les plans. Il faudrait tout savoir, tout de suite, avancer constamment.
Le doute est un frein à cet emballement. Je me demande parfois dans quelle mesure ne nous rend-il pas service !
Douter permet de revenir aux sources, à ses fondations, d’apprendre à mieux se connaître, de ressentir ce qui vacille et ce qui est stable.
La vie n’est pas une performance. Elle est une aventure, elle se traverse et est ponctuée de beauté comme de douleur.
Pensées puissantes :
Je n’ai pas besoin de décider maintenant.
Je prends mon temps.
Ne pas décider est aussi un choix que je peux faire. C’est OK.
Le doute permet de partir en quête de soi-même, de retracer son histoire et son chemin sans précipitation.
Une grande période de doute peut remettre en question des choix de vie.
Or, dans la précipitation, on peut avoir envie de tout remettre en question en oubliant nos choix et nos raisons. La douleur, la surprise, bref, l’intensité émotionnelle peut avoir raison de nous et nous orienter vers des décisions peu éclairées.
Tout cela peut aider à savoir ce qui sonne juste et ce qui sonne faux. Cela peut nous donner des pistes pour la suite.
C’est aussi dans les moments de flou que nous avons l’occasion de nous découvrir, de nous adapter et d’apprendre.
Pensées puissantes :
Le doute est une invitation à mieux me connaître et me comprendre.
Il vient réinterroger mes valeurs.
Il invite la croissance et la transformation.
Il me challenge et c’est OK, il fait partie de la vie.
Apprivoiser la traversée du doute, c’est aussi apprendre à faire le deuil de vies non vécues. Nous avons toutes des rêves de vie non réalisés, tout simplement parce que certains choix en excluent d’autres.
A priori, on peut difficilement avoir une triple ou une quadruple vie avec trois couples en même temps, trois carrières, trois lieux de vie, etc.
Il arrive que douter consiste à entretenir l’illusion qu’on pourrait tout vivre dans une seule vie. Mais dans la réalité, ce n’est pas possible !
Exemples personnels :
J’ai fait mes études en France, mais j’ai toujours voulu faire des études dans une grande université américaine. Je ne voulais pas suivre de cours à distance, je voulais vivre l’expérience complète du campus, comme dans les films.
Je peux continuer à entretenir l’idée que, un jour, j’irai dans une grande université américaine… Techniquement, c’est encore possible, mais cela voudrait dire que je déménagerai ma famille avec moi, ou que j’irai seule, sans mes enfants. Et cela, je ne le souhaite pas !
Il me faut faire le deuil de cette partie de vie non vécue car j’ai fait d’autres choix. Ce deuil m’allège des doutes qui continuaient de planer et qui sont inutiles. Non : je ne partirai pas pour une nouvelle expatriation.
J’ai aussi fait le deuil d’avoir trois enfants. Aujourd’hui, je n’en veux que deux, et ils sont déjà là, avec moi. Pourtant, j’en ai toujours voulu trois.
Or, je ne peux pas avoir les deux résultats en même temps. Donc soit j’entretiens l’idée et le doute qu’il y en aura un troisième (alors que j’ai déjà décidé de n’en avoir que deux), soit je fais le deuil de ce rêve que je ne réaliserai pas dans cette vie-là.
Le doute invite le doute à toutes les échelles. Il nous encourage à alimenter des rêves qu’on ne veut pas vraiment réaliser parce qu’on a fait d’autres choix. Mais on laisse pourtant ces rêves continuer d’exister dans un coin de notre tête, au cas où. Juste parce que ça nous donne l’illusion d’avoir le pouvoir de changer nos vies.
Pourtant, si ce ne sont pas des rêves qu’on souhaite vraiment réaliser, on peut s’en décharger. Ils nous délesteront ainsi d’une partie de nos doutes.
Alors, de quels rêves voulez-vous faire le deuil ?
Il y a une beauté dans le doute : il rapproche les gens.
Partager ses doutes peut nous aider à traverser une période où l’on se sent perdue professionnellement. Vous verrez que si vous acceptez d’être vulnérable en vous confiant, vous vous sentirez délestée d’un poids.
Formuler, dire, partager c’est rendre plus clair ce qui est flou, c’est aussi prendre du recul.
Attention cependant à ne pas attendre des autres qu’ils vous disent quoi faire. Vous devez trouver vos réponses en vous-même. Peut-être vous conseilleront-ils et cela vous permettra de réfléchir, mais cela ne doit pas être pour autant la réponse toute faite à vos questions.
On sait toujours mieux ce qui est bon pour soi que les autres. Faites-vous confiance !
Parler permet en quelque sorte de se purifier. Pas pour obtenir la réponse qu’on doit trouver en soi et pour soi, mais en se déchargeant d’un fardeau qui nous pèse.
Votre corps communique avec vous : écoutez-le !
Votre corps sait ce qui est bon ou non pour vous. Il sait mieux que votre mental.
Votre mental a pour rôle d’analyser et tenter de donner du sens à ce qui parfois n’en a pas. Et vos pensées peuvent vous épuiser. Quand c’est le cas, revenez au corps, à vos ressentis physiques.
Que vous disent-ils ces ressentis ?
Avez-vous mal ? Où ? Pourquoi ?
Vous sentez-vous en sécurité ? Pourquoi ?
On peut ressentir le corps quand il dit : « Non, pas ici, pas dans cette direction, pas maintenant. »
On peut ressentir l’élan qui dit : « Oui, par ici, c’est pour toi ça ! »
C’est aussi cela, suivre son intuition.
Écouter son corps nécessite de respirer profondément et de se faire de la place. Arrêter de faire sans cesse et de vouloir résoudre à tout prix la situation dans laquelle on se trouve.
Juste respirer, vivre, et écouter votre corps et ses messages.
Le yoga peut vous aider à être plus attentive à votre corps.
Il se trouve que je suis professeure de yoga depuis quelques mois. J’avais commencé ma formation il y a un an. Et je ne savais pas à quel point elle tomberait à point nommé pour m’aider à traverser ma période de doute.
Bouger mon corps et respirer m’ont aidé à calmer le mental, à accueillir mes émotions et à accepter ce que je devais traverser.
Enfin, je conseille sans réserve de se tourner vers soi pour se poser les bonnes questions.
Le doute est avant tout une aventure personnelle qui questionne qui nous sommes. Le problème, c’est qu’on se pose souvent les mauvaises questions de façon automatique et un peu malgré soi :
Pourquoi est-ce que cela m’arrive ?
Qu’ai-je fait pour mériter ça ?
Est-ce que c’est la bonne décision ?
Que dois-je faire ?
Qui dit mauvaises questions, dit mauvaises réponses.
Dans un moment de doute, quand on est au calme et que l’intensité émotionnelle est calmée, on peut alors se poser des questions puissantes. Ce sont les questions qui vont inviter à la réflexion profonde, qui vont convoquer nos ressources intérieures.
Il est toujours plus facile de faire cela en étant accompagné par un coach. Cela peut nous permettre de douter tout en continuant à fonctionner parfaitement au quotidien.
Si vous êtes en proie à un épisode dépressif ou à un burn-out, par exemple, il est important de vous faire accompagner par un psychothérapeute dans un premier temps. C’est en fonction de son avis médical que vous pourrez ensuite vous tourner vers un coach.
Mais pour beaucoup, le doute est une partie de nos vies qui n’entraîne pas de pathologie. Simplement des habitudes de pensées et de décisions qu’on aimerait vivre autrement.
Finalement, pour résumer :
Vous vous sentez perdue professionnellement ? Voici en bref les 7 pistes à explorer pour traverser sereinement une période de doute :
Ces pistes, nous les explorons en profondeur au sein de Sensées, notre programme de formation et de coaching signature. Nos coachs vous aident à gérer les périodes de doute au travail et à vous poser les bonnes questions pour la suite.
Partez à votre rencontre !
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réalisé par Arnaud S. | musique-imaginaire.com