Vous sentez-vous souvent coupable de ne pas parvenir à un équilibre de vie convenable ?
Ressentir de la culpabilité quand on échoue à trouver son équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est un phénomène particulièrement répandu, surtout chez les femmes leaders.
Se sentir coupable est un véritable boulet pour l’estime de soi et, à long terme, pour l’épanouissement !
Alors comment arrêter de se sentir coupable ?
Dans cet article, je vous détaille les conséquences de la culpabilité et je vous donne des clés pour conserver durablement votre équilibre de vie.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Transcription de l’épisode :
Ressentez-vous de la culpabilité ?
La liste est sans fin !
La culpabilité est là, présente, presque tout le temps.
Se sentir coupable de ne pas trouver le bon équilibre dans sa vie professionnelle, dans sa vie personnelle ou entre les deux, est un sentiment très largement répandu chez les femmes.
Il y a les fois où on regarde cette culpabilité en face, où on se sent vraiment coupable. Et c’est très désagréable à vivre.
Et puis, il y a les fois où la culpabilité est inconsciente et où on vit avec en s’imposant des choses sans même s’en apercevoir.
Dans le second cas, quand on se sent coupable inconsciemment, on compense sans s’en rendre compte.
Par exemple, parce que vous vous sentez coupable de trop travailler, vous vous obligez le week-end à passer 24h/24 avec vos enfants et à prévoir plein d’activités avec eux, alors que vous rêveriez de prendre un peu de temps pour vous.
Le sentiment de culpabilité à ne pas trouver son équilibre de vie entraîne de lourdes conséquences sur votre estime de vous.
Le problème de se sentir coupable, c’est que lorsque vous opérez à travers la culpabilité, elle devient votre guide.
C’est le jugement négatif que vous portez sur vos actions qui guide vos prochaines actions.
Sauf que ce jugement n’est pas réfléchi : il est automatique, par défaut, et même souvent inconscient.
Il est hérité de vos biais sociaux-culturels, des normes de la société, de votre perfectionnisme, de votre syndrome de la bonne élève.
Vous avez en tête :
Il y a tellement d’injonctions contradictoires que, quoi que vous fassiez, la culpabilité vous accompagne.
Et quand vous vous sentez coupable et que cette culpabilité vous guide, vous perdez de vue l’équilibre de vie que vous voulez – celui que vous choisissez, celui qui a du sens, non pas pour la société mais pour vous-même.
Se sentir coupable, c’est aussi passer beaucoup de temps à ruminer, à penser à ce qui va se passer à un endroit quand vous êtes à un autre.
Vous n’êtes pas présente à vous-même et quand vous faites la somme de tout, rien ne va vraiment bien.
C’est comme ça que je vois des jeunes mamans souffrir parce qu’elles veulent tout : le super boulot et la maternité épanouie.
Elles se sentent coupables de ne pas être avec leur enfant quand elles sont au boulot.
Elles se sentent aussi coupables quand elles naviguent dans un rythme qui leur semble convenir : la culpabilité gâche tout.
On se dit que notre enfant n’est pas en pleine forme à cause de nous : il pleure, il râle, il fait des caprices.
Et quand on veut des enfants mais qu’on repousse le projet car on travaille trop, on se dit aussi que c’est de notre faute.
Mais quand on quitte le boulot tôt, on se dit qu’on n’y arrivera jamais, qu’on n’est pas capable de réussir ou bien on se sent frustrée de ne pas pouvoir faire plus et on dénigre tout ce qu’on fait déjà en une journée.
En fait, ce n’est jamais assez bien. La conséquence de se sentir coupable, c’est qu’on ne profite ni d’être au bureau, ni d’être à la maison avec son enfant.
La culpabilité, vous l’aurez compris, nuit à l’équilibre.
Parce que même si vous vivez bien l’équilibre que vous avez choisi – être à tel moment à tel endroit, au travail, en famille, seule, entre amis – lorsque la culpabilité s’invite, il n’y a plus d’équilibre.
Parce que, à ce moment-là, vous n’êtes pas dans l’instant présent, mais vous passez votre temps à vous juger.
C’est la preuve que l’équilibre ne réside pas dans la gestion factuelle du temps. C’est certes un paramètre, mais loin de constituer le tout.
L’équilibre est avant tout un état d’esprit.
Trouver son équilibre de vie, c’est se sentir au bon endroit et à sa place dans ce qu’on fait et ce qu’on décide de faire.
C’est prendre la décision de travailler plus, de travailler moins, de prendre plus de temps à la maison, d’en prendre moins, de se consacrer du temps pour soi ou ne pas en consacrer du tout…
ET de se dire que, en faisant ce choix précis, on fait le bon choix pour nous à ce moment-là. Que c’est bien ce qu’on veut et qu’on peut ainsi en profiter.
L’équilibre est possible quand vous êtes alignée avec vos choix, quels que soient ces choix.
Car le choix existe bel et bien pour la plupart des gens.
Si vous avez un toit au-dessus de votre tête, de quoi manger, accès à la santé, bref, que vous vivez votre vie en sécurité, alors vous avez le choix.
Quand vous êtes alignée avec vos choix, que vous vous faites confiance et que vous avez aussi confiance en la vie, vous vous sentez en équilibre.
Et ce, quels que soient vos choix : travailler plus ou moins, voir énormément vos enfants, ou peu, prendre beaucoup de temps pour vous, ou jamais.
L’équilibre n’est pas quelque chose d’unique et n’est jamais définitif.
Il repose sur une multitude de décisions du quotidien.
Il repose sur votre capacité à ressentir et à équilibrer quand c’est nécessaire.
Il repose sur la capacité à accepter qu’il y ait différents moments et circonstances de vie.
Il repose sur votre capacité à être dans l’instant présent.
Vous ne choisirez probablement pas le même équilibre si vous n’avez pas d’enfants, si vous avez des enfants en bas âge, ou si vous avez des adolescents.
Par essence, l’équilibre est imparfait. Il est mouvant et se remet en cause régulièrement.
L’équilibre se nourrit aussi de l’aide des autres : il est plus simple de vivre cet équilibre quand on est co-parents que quand on est maman solo par exemple.
Et qui dit « équilibre en équilibre » dit parfois « déséquilibre ». Ça fait aussi partie de l’aventure : c’est le signe qu’il y a quelque chose à rééquilibrer.
Contrairement à un déséquilibre, la culpabilité latente n’est jamais un signal de rééquilibrage.
Je parle de la culpabilité semblable à une rumination : quotidienne, consciente et inconsciente. Cette culpabilité-là dessert votre équilibre.
Car il y a 2 types de culpabilité.
Parfois, se sentir coupable nous permet de pointer du doigt quelque chose qu’on souhaiterait changer.
Alors, la culpabilité est un signal utile qu’on peut utiliser pour prendre de nouvelles décisions et directions, et ainsi réorienter son équilibre vers quelque chose qui nous convient mieux.
En ce qui me concerne par exemple, après 3 ans à bosser comme une folle pour mon entreprise, j’ai choisi de lever le pied et d’aller chercher mes enfants une fois par semaine à l’école et de ne plus travailler les vendredis après-midi.
Ce nouvel équilibre me plaît. Je ne sais pas s’il en sera ainsi pour une longue période ou non mais, dans l’instant présent, c’est mon choix et il est aligné.
Parfois, la culpabilité est simplement la voix du tyran dans notre esprit. Cette voix qui trouve tout ce qu’elle peut pour nous juger, en s’appuyant sur des injonctions contradictoires inconciliables : « Je dois être ça, et ça, et ça, et ça… »
C’est par exemple se dire qu’on devrait faire plus à la maison, alors qu’on n’a pas plus d’énergie et qu’on en fait déjà beaucoup.
Soit on se culpabilise : on est nulle, on devrait faire plus et mieux.
Soit on se concentre sur ce qu’on fait et on se dit que c’est déjà beaucoup, qu’on fait du mieux qu’on peut et que c’est déjà pas mal. On remplace ce discours intérieur culpabilisant par de la compassion.
La culpabilité stérile, c’est simplement du bruit ambiant sans aucune utilité qui existe parce que notre cerveau est programmé pour viser la perfection et donc un équilibre parfait qui n’existe pas.
Pour résumer, voici ce qu’il faut retenir pour trouver son équilibre entre vie professionnelle et personnelle sans se sentir coupable.
Je vous invite à observer dans votre propre vie à quels moments vous ressentez de la culpabilité.
Quel impact a-t-elle sur vos comportements, vos décisions et vos choix ?
Et en quoi cela affecte-t-il votre équilibre de vie ?
Si vous pouviez vous en délester, que feriez-vous différemment qui soit plus aligné avec le quotidien que vous souhaitez avoir ?
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