Vous aimeriez pouvoir ralentir le rythme de votre quotidien ?
Toujours foncer, toujours courir… Toujours avancer vers un nouvel objectif. Pourtant, en dépit de tous vos efforts, le moment de ralentir semble ne jamais venir !
Pourquoi est-il si difficile de décélérer et d’arrêter de courir pour simplement profiter de la vie ?
C’est ce dont on va traiter dans cet article, où je vous donne trois axes de réflexion pour enfin parvenir à prendre le temps.
Tête, corps et intuition : vous avez toutes les clés pour vous ancrer dans l’instant présent !
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Savoir décélérer est utile quand on prend des vacances, bien évidemment. Mais pas seulement !
Apprendre à ralentir le rythme au quotidien, dans une vie qui va à 1 000 km/h, est essentiel à bien des égards et permet de trouver un réel équilibre :
Le plus souvent, quand on court, c’est qu’on se dit que ça ira mieux après. Quand on aura atteint tel ou tel objectif.
Mais c’est un leurre, car quand on s’en rapproche, que cet objectif devient facilement atteignable, le cerveau se fixe déjà un prochain objectif qui est censé tout changer. Alors on se remet à courir et on ne prend pas le temps de profiter de son accomplissement.
En réalité, ça ne devient pas mieux plus tard !
Ça ne devient pas mieux parce qu’on a atteint son objectif, parce qu’on a fait plus.
Mais ça devient mieux parce qu’on nourrit des pensées d’abondance et de gratitude pour profiter de ce qu’on a ou de ce qu’on a réalisé.
Et pour développer ces pensées, inutile de courir !
Imaginez un quotidien dans lequel vous arrivez à profiter de chaque jour, de toutes les petites choses qui vous réjouissent…
Si je fais le point, pour moi, depuis ce matin, il y a eu nos deux enfants collés contre nous dans le lit, il y a eu ma tartine du petit-déjeuner, mon petit café adoré avec mes trois pages d’écriture, mon chat qui dort sur la table, la tête posée sur mon carnet pendant que je vous écris. Je pense aussi à l’appel de coaching que je vais démarrer dans 10 minutes avec mes merveilleuses clientes.
Pourtant, aujourd’hui, j’ai été obligée de ralentir malgré moi. Mon fils est malade, il a une otite, et mon mari un rendez-vous important qu’il ne peut pas rater. J’ai donc reprogrammé ma journée pour être là.
Décélérer quand on y est contraint est inconfortable car ce qu’on ne fait pas aujourd’hui sera à faire plus tard.
Mais il est possible d’apprendre à profiter de chaque instant.
On se dit que la vie c’est ça : être là chaque jour, en profiter et voir la beauté là où elle se trouve.
Alors, qu’on respecte ou non son planning, aller vite n’a plus d’importance.
Le problème, c’est qu’aller vite nous épuise : c’est comme si on était en apnée et qu’il fallait traverser un tunnel pour aller mieux après.
Dans mon métier, je vois beaucoup de femmes leaders s’épuiser et ne plus profiter de ce qu’elles ont réussi à créer. Elles ne voient plus le sens de ce qu’elles ont construit.
Et ces derniers mois, cela m’est arrivé à moi aussi, sans que je m’en rende compte.
La prise de conscience est salvatrice : ralentir le rythme n’est pas dans les codes de notre société du toujours plus. Mais ralentir permet de vivre vraiment. Cela apporte de la joie et de la présence.
Alors pour vous inviter à prendre davantage le temps de vivre, je vous propose ces 3 axes de focus.
L’idée n’est pas d’aboutir à un changement radical mais juste de mieux ressentir l’instant présent, et tout ce qu’il implique. De plus profiter de la vie, tout simplement !
Voyons maintenant les trois piliers sur lesquels vous pouvez agir pour ralentir.
Commençons par le domaine du mental. Ici, vous pouvez agir sur plusieurs aspects.
La première étape, c’est l’observation de vos pensées, et plus spécifiquement des pensées qui vous encouragent à courir ou vous empêchent de ralentir :
Observez-les et prenez conscience que ce ne sont que des pensées : des petites phrases parasites. Plus vous les pensez, plus vous courez.
Demandez-vous un instant : qui seriez-vous sans ces pensées ? Si vous ne pouviez pas du tout penser cela ?
Ces pensées sont optionnelles car, in fine, vous avez toujours le choix de courir ou pas.
L’une des raisons pour lesquelles vous n’arrivez pas à ralentir le rythme, c’est l’intransigeance de votre tyran intérieur.
Vous savez, cette petite voix qui vous juge en permanence et vous rabâche des injonctions contradictoires :
Tu ne travailles pas assez pour être la meilleure.
Tu travailles trop pour tes enfants et tes proches.
Tu devrais faire plus de sport.
Tu n’es pas assez efficace.
Tu devrais en faire moins pour te reposer davantage.
Ces pensées automatiques, parfois inconscientes, vous poussent à en faire toujours plus, toujours mieux. Comme vous voulez éviter l’inconfort de vous sentir coupable de faire moins, vous continuez à courir.
Sauf que, le tyran intérieur, vous n’êtes pas obligée de l’écouter !
Vous pouvez lui dire gentiment dans une conversation avec vous-même que vous l’entendez, mais que vous décidez de ne pas l’écouter :
Quelles sont toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous voulez ralentir votre rythme au quotidien ?
Dans mon cas, il s’agit d’être en meilleure santé, de préserver mon dos et de continuer à aimer ma vie. Cette dernière raison me suffit à trouver la motivation nécessaire pour décélérer.
Car ralentir, ce n’est pas inné : cela demande des efforts, surtout quand le fait de foncer est validé par notre entourage professionnel ou personnel.
Quand on reçoit des compliments ou des retours positifs sur notre capacité d’action, il est normal de continuer à rechercher cette gratification immédiate.
Mais quelles sont vos bonnes raisons pour ralentir ? Vos motivations ?
À chaque fois que vous vous voyez courir ou remettre à plus tard le fait de prendre le temps, pensez à toutes ces raisons et faites vos choix en conscience.
Ce conseil est valable à plein de niveaux, pour votre bien-être comme pour votre productivité.
Ces sollicitations constantes sont de vrais puits sans fond !
Elles vous obligent à être tout le temps alerte, à passer du coq à l’âne. Cela vous fait perdre du temps, papillonner et perdre en efficacité en coupant votre concentration.
De plus, vous avez l’impression d’avoir plein de choses à faire quand, en réalité, le plus important pour créer de bons résultats ne prend pas tant de temps que ça.
Sans notifications, observez simplement votre rythme qui décélère !
Pour ralentir, vous avez également besoin de plus de connexion à votre corps.
La respiration est un moyen rapide et efficace de mieux prendre son temps :
Respirer vous permet de vous reconnecter à votre souffle vital : à l’essentiel, sans lequel rien ne peut exister.
Prendre le temps de respirer apporte un apaisement et un calme immédiat.
C’est d’ailleurs pour cela que de multiples formes de thérapies encouragent à la respiration consciente : sophrologie, ostéopathie, hypnose, etc. C’est aussi le cas dans les pratiques sportives et spirituelles comme le yoga.
Quand on court et qu’on connaît des difficultés à ralentir, c’est souvent qu’on ressent une émotion qui nous encourage dans cette voie.
D’après mon expérience de coach, il y en a plusieurs :
Laquelle est la vôtre ?
Une bonne façon de prendre du recul et d’accueillir l’inconfort de ces émotions est de trouver une activité physique qui nous convient.
Comme le cardio pour celles qui ont besoin de se défouler (boxe, hiit, dynamo). Ou des activités plus douces pour celles qui veulent se connecter à l’instant présent, comme le yoga ou le pilates.
Le tout, c’est de trouver votre formule, celle qui vous fait kiffer.
Et si le sport ne vous attire pas, optez simplement pour la marche. Ne rien faire d’autre que marcher, sans podcast, sans téléphone, en regardant le ciel et ce qui vous entoure.
Après ces activités, on gagne beaucoup en sérénité et en présence à soi. On a naturellement envie de prendre le temps de ralentir.
Dernier axe : se connecter à son cœur, à son intuition.
Vous seule connaissez le rythme qui est bon pour vous et qui vous convient vraiment. Et ce rythme peut changer selon les jours, les semaines, les périodes.
Choisissez-le intentionnellement.
Si vous souhaitez ralentir, c’est entre vos mains. Quoique vous en pensiez, si on a un toit sur la tête, de quoi manger et se soigner et qu’on est en sécurité physiquement : on a le choix.
Bien souvent, quand on a du mal à ralentir le rythme, c’est parce qu’on a peur :
Demandez-vous ce qui est bon pour vous.
Parfois, ce qui est bon pour soi est aussi inconfortable.
Quand on est habitué à être constamment dans l’action, décélérer est inconfortable car c’est inhabituel. Et tout ce qui est inhabituel est inconfortable pour l’être humain.
Mais vivre cet inconfort pendant un temps est salutaire. Cela vous permet de mettre en place de nouvelles façons de faire, plus en alignement avec vous-même et dans le respect de votre santé mentale et physique.
Faites-vous confiance : ne mesurez pas vos choix à ce que pensent les autres ou la société. Vous seule savez ce qui est bon pour vous.
Si vous avez trop de choses sur le feu, faites des choix.
Restez simple, pas besoin de tout faire ni de tout faire parfaitement !
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?
Suivez votre cœur et mettez votre énergie au service de ce qui est essentiel pour vous sur les plans professionnels et personnels.
Le reste attendra !
Contrairement à votre tyran intérieur, votre voix intérieure – votre intuition – sait ce qui est bon pour vous. Sauf que l’intuition chuchote quand le tyran parle à haute voix.
Connectez-vous à cet appel du ventre qui vous dit quand vous allez ou non dans la bonne direction. Votre intuition sait si vous devez appuyer sur l’accélérateur ou si vous devez freiner.
Soyez à l’écoute de vos besoins !
Vous savez très bien quand il est nécessaire de décélérer, mais souvent vous fermez les yeux, mettez la poussière sous le tapis et continuez en vous bouchant les oreilles… Jusqu’au jour où c’est votre corps et/ou votre mental qui vous rattrape.
Pour celles que ça intéresse, je développe davantage sur le sujet dans cet article pour différencier la peur de l’intuition.
En bref
Ralentir le rythme pour prendre le temps et mieux profiter de la vie passe par un travail sur le mental, le corps et le cœur :
J’espère que cet épisode aidera toutes les fonceuses qui me lisent !
C’est super de foncer, et je vous dis bravo pour cela. Mais on ne peut pas foncer en continu.
Quoiqu’il arrive, vous êtes valable telle que vous êtes, quel que soit votre rythme.
L’équilibre, c’est aussi être à l’écoute de ce que notre corps peut encaisser ou pas. Et c’est entre autres ce que nos clientes apprennent à faire au moyen de méthodes éprouvées au sein de notre programme Leaders Ambitieuses.
Je vous souhaite à toutes un bon ralentissement !
Trouvez votre équilibre !
Découvrez les 5 clés pour travailler moins et kiffer plus :