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TOUS LES LEADERS PROCRASTINENT.
Absolument tous, même les superactifs qui ont un emploi du temps de ministre.
Laissez-moi vous aider à découvrir les zones d’ombres sur lesquelles vous procrastinez, puis à vous mettre en action. Arrêter de procrastiner est possible. Cela se travaille et peut vraiment faire la différence dans votre carrière et votre équilibre de vie.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Transcription de l’épisode :
Dans cet article :
Avant de vous expliquer comment arrêter de procrastiner, j’aimerais vous parler de la formule mathématique que j’ai découverte grâce à mon expérience de coaching et à celles de mes clientes. Je l’appelle la formule mathématique ennemie du leader, car elle est l’un des principaux obstacles à l’exercice de notre leadership. C’est ce qui ralentit les leaders, les empêche de faire des bonds en avant, de faire grossir leur entreprise de façon exponentielle ou d’accéder à des postes de direction.
Cette formule est la suivante :
Perfectionnisme + Procrastination = Plafonnement.
Si vous y pensez bien, vous serez d’accord pour dire c’est une question de logique.
Néanmoins, ce dont je me suis aperçue récemment, c’est que la procrastination peut être invisible à l’œil nu, surtout chez ceux qui ont des postes de management. Je vais vous expliquer comment se manifeste cette procrastination cachée.
Mais avant cela, voyons le schéma qui vous amène à procrastiner et les effets indésirables de la procrastination sur votre carrière et votre moral.
La procrastination s’intègre dans le schéma de base des leaders perfectionnistes, qui se compose de quatre étapes interconnectées. Il s’agit d’une réaction en chaîne qui aboutit aux trois effets que j’appelle les “effets boomerang” de la procrastination.
Les leaders perfectionnistes se fixent des objectifs ambitieux, et veulent les atteindre à 100%. Cela ne peut pas être fait qu’à moitié. C’est ce qu’ils pensent que l’on attend d’eux, mais c’est également ce qu’ils attendent d’eux-mêmes.
A vouloir aller toujours plus loin, toujours parfaitement, ils se heurtent à leurs limites et créent en eux un sentiment de doute.
Lorsqu’on a l’impression d’avoir une montagne à gravir, et que l’on veut la gravir sans erreur, c’est à ce moment que notre cerveau reptilien intervient. Une série de questions stériles entretenant le doute apparait alors :
Je ne sais pas par où commencer.
Je n’ai jamais fait ça avant. Comment savoir si ce que je fais est bien ?
Qu’est-ce que les autres en penseraient si ça ne marchait pas ?
Est-ce que c’est la bonne décision ?
Le doute entraîne 2 typologies de réactions :
– Pour certaines, c’est le signal qui lance la machine : un travail colossal et épuisant pour tout savoir, tout maîtriser, tout apprendre, tout baliser.
– Pour d’autres, le doute encourage la procrastination. Comme vous avez peur de mal faire, vous repoussez les tâches en pensant que cela sera plus facile demain. Vous vous occupez d’abord de ce que vous savez faire, de ce qui est accessible. Vous essayez de ne plus penser à ça, comme si ce n’était pas important.
On s’intéresse dans un premier temps à la deuxième réaction, là où le doute entraîne la procrastination. Nous allons voir comment prendre du recul et réfléchir différemment pour sortir du schéma dès cette étape et arrêter de procrastiner.
Car quand vous ne passez pas à l’action, vous vous limitez.
La procrastination entraîne une limitation de votre développement et de la valeur que vous créez.
Procrastiner vous encourage à repousser les sujets importants qui vous permettraient de progresser. Ces sujets sont pourtant ceux qui vous aideraient dans le développement de votre leadership, de votre chiffre d’affaires, de votre équipe, votre service, ou encore de vos résultats.
Repousser à plus tard des actions importantes a une conséquence simple : vous vous limitez. En repoussant ces actions, vous repoussez les résultats.
En procrastinant, vous stagnez sur le chemin de l’atteinte de l’objectif ambitieux que vous vous êtes fixé.
Et ce n’est pas la seule conséquence que vous pourriez éviter en arrêtant de procrastiner. Vous vous épargneriez aussi les effets secondaires.
Vous vous auto-flagellez puisque vous êtes loin de la perfection que vous visez. Et vous vous blâmez d’autant plus que vous vous rendez compte que vous procrastinez. Vous vous dites que vous êtes nulle.
Vous révisez votre objectif à la baisse : c’est tellement douloureux de ne pas être satisfaite de vous-même que vous choisissez un objectif beaucoup plus petit. Il est moins ambitieux et vous rendra moins fière. Mais vous vous sentirez plus à l’aise dans votre zone de contrôle.
Vous êtes déçue de vous-même car vous évoluez en-dessous de vos attentes. Vous vous dévalorisez et cela ne vous aide pas à être dans le bon état d’esprit pour relever un prochain challenge.
Pour vous aider à mieux cerner ce schéma de la procrastination et pouvoir enfin arrêter de procrastiner, voici un exemple concret, dans lequel vous vous reconnaitrez peut-être.
1 – Vous avez un objectif ambitieux : votre mission actuelle est de constituer une équipe qui n’existe pas, faire vos premiers recrutements, avoir une équipe qui roule pour créer des résultats ambitieux. Et cela en peu de temps.
2 – Vous doutez et votre cerveau tourne en boucle : vous ne savez pas recruter, vous ne l’avez jamais fait, vous ne savez pas faire une fiche de poste, vous ne savez pas vraiment ce dont vous avez besoin, et si en fait vous vous trompiez sur le profil ou sur la personne que vous avez choisi ?
3 – Vous procrastinez : vous écrivez un brouillon de fiche de poste en vous disant que vous le peaufinerez plus tard, vous regardez des profils sur LinkedIn qui pourraient correspondre en vous disant que vous les contacterez plus tard quand vous serez prête. Bref, vous repoussez la constitution de cette équipe et continuez à avancer seule.
4 – Effet boomerang 1 : vous vous en voulez et vous vous trouvez nulle de ne pas réussir à constituer simplement une équipe.
5 – Effet boomerang 2 : vous vous dites que ce n’est pas grave, qu’en réalité vous n’avez besoin que d’une personne, et pas des quatre prévues.
6 – Effet Boomerang 3 : vos résultats n’étant pas à la hauteur de vos attentes, vous vous auto-critiquez de ne pas avoir été au bout de ce que vous aviez décidé au début. Vous êtes déçue.
Vous reconnaissez-vous dans ce schéma et dans cette forme de procrastination ? Ou faites-vous partie de celles qui, comme moi, procrastinent sans s’en vraiment rendre compte ?
Parlons maintenant de la première catégorie, celle des leaders qui, au moment où le doute intervient, se tournent du côté de l’action massive, tellement massive qu’elles ne prennent pas le temps de prendre du recul.
Êtes-vous dans ce cas ?
Vous êtes occupée, vous vous dites que vous faites plein de choses. C’est de cette manière que vous avez toujours eu l’habitude de créer des résultats. Et c’est en partie vrai.
Cela étant dit, c’est aussi une excuse qu’utilise votre cerveau pour procrastiner par ailleurs.
Pour toutes les perfectionnistes super actives, dont je fais partie, sachez qu’en réalité, sous l’action continue se cache aussi la procrastination. Elle est créée par ce type de pensées :
J’ai beaucoup à faire donc pas le temps pour ça
J’ai bien travaillé donc je mérite de me reposer (autrement dit de repousser ce gros dossier prioritaire)
Je suis débordée et je vais déborder mon équipe si je leur rajoute quelque chose.
Ce type de procrastination est presque invisible mais elle existe et vous limite aussi.
Je me suis rendue compte récemment que j’en faisais les frais.
Une idée me vient ou vient d’un membre de mon équipe, on en discute, elle est bonne, je me dis qu’il faut la mettre en place.
En bonne perfectionniste, je veux que ce soit bien fait et je veux prendre la bonne décision.
Si ce n’est pas tout de suite limpide dans mon esprit, je repousse à plus tard en me disant qu’il faut du temps pour décider. Je laisse passer, et quand cela revient si je ne l’ai pas planifié, je le procrastine à nouveau.
Pourquoi ? Parce que j’ai peur de ne pas le faire parfaitement, j’ai peur de me planter. Ce n’est jamais sur des sujets énormes. Mais si j’additionne toutes les fois où cela m’arrive, il est évident que mis bout à bout cela me ralentit dans le développement de mon entreprise.
J’ai repoussé par exemple :
La création de ma nouvelle identité visuelle
Mon premier webinaire
Aujourd’hui pourtant, les deux sont des assets fabuleux pour mon entreprise.
Et ce sont deux projets que j’ai adoré faire. Mais pendant un temps, je me suis convaincue que je devais le faire parfaitement et que je n’avais pas le temps. Vaste mensonge quand je réalise à posteriori que cela a pris peu de temps au regard du temps de travail que je consacre à mon entreprise.
Par ailleurs, cela n’avait pas besoin d’être parfait puisque tout est perfectible en temps voulu.
Je n’avais pas conscience que je procrastinais, car j’étais toujours occupée.
J’avais une bonne excuse : j’étais dans l’action.
Pour reprendre mon exemple personnel : il est évident qu’en agissant plus tôt, j’aurais gagné du temps. J’aurais su plus tôt ce qui fonctionnait ou pas, et j’aurais été plus vite dans le développement de mon entreprise.
En soi, ce n’est pas désastreux, mon entreprise se porte très bien.
Mais cela se complique lorsque vous avez des équipes.
Quand vous avez tendance à procrastiner et à repousser des décisions, cela n’impacte plus que vous. Cela impacte votre service, votre entreprise et les résultats de votre équipe.
Quand vous pensez que votre équipe et vous-même êtes débordés, vous repoussez les sujets.
Parfois, la frontière entre une priorisation intelligente et le report par souci de perfectionnisme – et donc procrastination – est ténue.
Dans ces moments-là, vous freinez. Sans vous en apercevoir, vous êtes en train de freiner votre progression, de vous mettre des barrières invisibles et inutiles.
Pour commencer dès aujourd’hui à arrêter de procrastiner, je vous propose de vous poser trois questions fondamentales :
Et si c’était faisable de le faire tout de suite, de ne pas attendre ?
Comment feriez-vous pour que ce soit simple, sans le repousser ?
Et si c’était imparfait, mais fait ?
Penser aux ressources, c’est s’enfermer dans ce qui est possible ou pas. Or, tout est possible : vous devez laisser la place à votre cerveau d’imaginer ce qu’il n’a encore jamais fait. Le repos est essentiel, la procrastination ne l’est pas.
Il est important de ne jamais oublier la formule mathématique ennemie du leader :
Perfectionnisme + Procrastination = Plafonnement
Pensez à votre objectif, pas aux ressources disponibles.
Pour mettre un point final à la procrastination, pour ne plus vous sentir victime de votre manque d’expertise ou de votre manque de temps, vous pouvez faire appel à moi.
Le programme de coaching que je propose vous permet de prendre conscience des sujets que vous repoussez. Je vous donne la motivation et la confiance en vous nécessaire pour limiter le doute et arrêter la procrastination. Pendant 6 mois, vous apprenez à hacker votre cerveau et gérer vos émotions. Ce sont des compétences indispensables pour devenir une leader qui agit et qui atteint ses objectifs.