3 étapes pour arrêter de se dévaloriser : dire stop au phénomène de comparaison-dépréciation
Vous arrive-t-il de vous comparer aux autres jusqu’à vous sentir nulle ? Ou au contraire de vous sentir « au-dessus » et de juger ? Cette spirale de comparaison-dépréciation est un mécanisme humain, naturel… mais rarement utile.
En réalité, elle nous éloigne de notre pouvoir et de notre leadership. Elle nourrit le complexe d’infériorité ou le complexe de supériorité, alimente le manque d’amour de soi (et ses symptômes), et mine notre confiance.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Table des matières
Comprendre la comparaison comme symptôme d’un manque d’amour de soi
Si vous vous dites : « Je me compare aux autres tout le temps », sachez d’abord que ce n’est pas une faute morale : c’est un mécanisme cognitif naturel.
Notre cerveau adore comparer. C’est même un outil d’apprentissage : on compare pour évaluer, comprendre, progresser. Mais, lorsque c’est appliqué à notre valeur personnelle, cela peut tourner très vite à la dépréciation.
Soit vous vous sentez inférieure : « Elle fait mieux que moi », « Je ne suis pas assez », et vous nourrissez un véritable complexe d’infériorité.
Soit vous vous sentez supérieure : « Je suis meilleure », « Il n’y connaît rien », et c’est le complexe de supériorité.
Dans les deux cas, vous vous coupez de l’autre et surtout de vous-même. Vous perdez confiance, vous taisez vos idées ou au contraire vous les imposez de manière maladroite.
Il est primordial de comprendre que la comparaison-dépréciation est un symptôme d’un manque d’amour de soi.
Pour arrêter de se dévaloriser, il faut d’abord accepter cette idée : vous n’avez pas besoin d’être parfaite pour être digne d’amour et de valeur. Vous pouvez choisir de vous parler avec bienveillance, même quand vous n’êtes pas « au top ».
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Observer et utiliser la comparaison comme outil de connaissance de soi
La deuxième étape, c’est d’arrêter de vouloir éradiquer la comparaison. Vous ne pourrez pas : elle est naturelle !
Mais vous pouvez la transformer : d’un outil de jugement, en outil de connaissance de soi.
Demandez-vous :
- Sur quels sujets je me compare ? Est-ce le succès financier, le parcours académique, la popularité, la créativité ?
- Pourquoi ? Qu’est-ce que ça me dit sur mes valeurs ? Sur mes insécurités ?
- Qu’est-ce que je crois que je n’ai pas ?
Par exemple :
« Je compare mon chiffre d’affaires à celui d’autres entrepreneures. Pourquoi ? Parce que je valorise la réussite économique et je doute de la mienne. »
Ces questions sont précieuses. Elles révèlent des zones où vous n’avez pas encore appris à vous aimer telle que vous êtes.
En les identifiant, vous pouvez choisir de changer vos pensées. Plutôt que « Je suis nulle », vous pouvez vous dire :
- « Je travaille sur ce sujet à mon rythme »,
- « Je suis fière de mon parcours unique ».
En pratique : notez ces comparaisons récurrentes. Identifiez ce qu’elles vous apprennent sur vous. C’est un premier pas vers l’acceptation.
Faire de la comparaison une source d’inspiration
Enfin, la comparaison peut devenir un outil positif, et même une source d’inspiration.
Les personnes que vous admirez ont des qualités ou des compétences qui vous attirent. Au lieu de vous en sentir inférieure ou supérieure, interrogez-vous :
- Qu’est-ce qui m’inspire chez elle/lui ?
- Comment pourrais-je m’en inspirer ?
- Quelle qualité, quel comportement pourrais-je cultiver moi-même ?
Vous pouvez même imaginer un conseil que cette personne vous donnerait. Cela transforme la jalousie ou le jugement en apprentissage.
Astuce : faites l’exercice de la table imaginaire. Visualisez un « conseil » avec ces personnes inspirantes. Demandez-vous : Comment elles résoudraient mon problème ?
Petit à petit, vous passez d’un état d’esprit de jugement à un état d’esprit de croissance. Vous reprenez les manettes.
📌 Mise en pratique : 4 questions puissantes
Pour intégrer ces étapes, la prochaine fois que vous sentez la comparaison surgir, posez-vous ces questions :
- Pourquoi est-ce que je me compare à cette personne ?
- Qu’est-ce que ça m’enseigne sur moi ?
- Sur quels sujets dois-je apprendre à m’aimer davantage ?
- Pourquoi cette personne m’inspire-t-elle ?
Ces questions vous ramènent vers vous, votre valeur et votre pouvoir.
Conclusion : reprendre les manettes de votre état d’esprit
Arrêter de se dévaloriser ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est une compétence qui se développe avec la pratique.
Cela commence par :
✅ Reconnaître que la comparaison est naturelle mais souvent inutile dans sa forme « dépréciation ».
✅ La transformer en outil de connaissance de soi.
✅ S’en servir comme source d’inspiration.
En choisissant de travailler sur ces trois étapes, vous passerez du jugement à la curiosité, de la dévalorisation à la confiance, de la rivalité à la croissance.
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