Certains moments sont propices aux pensées de débordement, to-do listes infinies et à la crainte de passer à côté de quelque chose : la rentrée et le début d’année en font partie. Ce sont des période où la peur de manquer se glisse facilement partout : temps, opportunités, argent, idées, reconnaissance, sécurité.
Cette peur n’est pas anodine. Elle impacte directement vos décisions, votre leadership et votre capacité à avancer.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Le FOMO, ou “Fear of Missing Out”, désigne la peur persistante qu’il n’y ait pas assez : pas assez d’argent, pas assez de temps, pas assez de place, pas assez d’opportunités.
Cette peur se manifeste par une sensation d’insécurité, même lorsque votre situation est objectivement stable. Vous anticipez un manque potentiel, ce qui vous empêche de profiter de ce que vous avez déjà et vous pousse à chercher toujours plus.
Le FOMO s’exprime souvent à travers des comportements très concrets :
La peur de manquer détourne votre attention du présent et alimente un cycle de comparaison, de contrôle et de vigilance permanente.
La peur de manquer n’est pas seulement inconfortable. Elle limite votre progression professionnelle.
Lorsque vous avez peur de manquer, vous choisissez systématiquement la sécurité.
Vous restez dans votre zone de confort, vous changez moins de job, vous entreprenez moins, vous innovez moins.
En restant dans le connu, vous reproduisez les mêmes résultats, même lorsque vous aspirez à autre chose.
La peur de manquer touche aussi votre rapport au temps, à la valeur et à l’énergie.
Vous donnez moins, vous partagez moins, vous soutenez moins par crainte de perdre quelque chose : du temps, de la crédibilité, une opportunité, un client.
Or le leadership repose sur la transmission, la contribution, l’impact humain.
Quand le FOMO s’installe, on évite tout ce qui pourrait nous faire perdre un avantage supposé : recruter quelqu’un de très qualifié, déléguer, exposer ses limites, tester une nouvelle méthode.
On conserve ce qu’on a, au détriment de ce qu’on pourrait construire.
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Le FOMO est rarement logique.
Il trouve ses racines dans l’enfance, l’éducation ou des expériences anciennes qui ont créé des réflexes de vigilance :
Ces mécanismes deviennent automatiques à l’âge adulte, même lorsque la réalité actuelle ne présente plus aucun danger.
La conséquence : vous vivez comme si le manque était imminent alors que l’abondance est déjà là.
Lorsque vous avez peur de manquer, votre cerveau sélectionne toutes les preuves qui confirment qu’il n’y aura pas assez.
Il ignore tout ce qui va bien.
Plus vous entretenez cette peur, plus vous limitez vos actions, vos demandes et vos prises de décision.
Vous réduisez vos perspectives, vos opportunités et votre croissance.
Autrement dit, la peur de manquer crée le manque.
Voici trois étapes essentielles pour commencer à dépasser le FOMO.
Demandez-vous :
Mettre de la clarté sur votre pensée déclenche un changement immédiat.
Lorsque la peur surgit, réorientez votre attention vers ce que vous avez déjà : vos compétences, vos ressources, votre sécurité actuelle, vos soutiens, vos possibilités.
Votre cerveau ne peut pas être simultanément en mode manque et en mode abondance.
La seule manière d’affaiblir le FOMO est de lui prouver qu’il n’est pas fondé.
Faire une demande, proposer une idée, oser une décision, déléguer une tâche, recruter, etc.
Chaque action nouvelle montre à votre cerveau que le manque n’arrive pas, que vous pouvez avancer sans vous mettre en danger.
C’est ainsi que vous vous libérez de la peur et que vous construisez l’abondance que vous recherchez.
Le FOMO est la peur de manquer quelque chose : temps, argent, opportunités, reconnaissance. C’est un état d’esprit qui crée une sensation d’insécurité même lorsque tout va bien.
Vous vous inquiétez du futur, vous anticipez des scénarios négatifs, vous avez du mal à profiter du présent et vous adoptez des comportements de contrôle ou d’accumulation.
En identifiant vos pensées de manque, en réorientant votre attention vers ce que vous avez déjà et en posant des actions même lorsque la peur est présente.
Oui, en comprenant son origine, en développant un rapport plus apaisé à l’incertitude et en adoptant des pratiques régulières d’observation et de prise de décision consciente.
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