Comment prendre une décision professionnelle en 30 secondes ?
Beaucoup d’entre nous ont du mal à trancher quand il s’agit à prendre une décision professionnelle importante.
On imagine tous les scénarios, on soupèse et on compare toutes nos options… Parfois pendant de longues semaines !
Mais pendant toutes ces tergiversations, le temps passe, et l’indécision au travail a un coût.
Alors comment décider facilement et rapidement ? Comment savoir si on prend la bonne décision ?
Voici la méthode que j’utilise pour faire mes choix professionnels et personnels sans hésiter trop longtemps.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Le coût de l’indécision au travail
La manière de prendre une décision, surtout une décision dans le cadre professionnel, est un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
L’indécision, c’est à la fois :
Le plus grand frein
La plus grande charge mentale
La plus grande charge émotionnelle
C’est le plus grand obstacle que l’on puisse rencontrer dans notre carrière et dans notre épanouissement personnel !
Vous savez, cette manière qu’on a parfois de laisser des décisions en suspens, alors qu’on sait qu’on doit les prendre. Mais on ne cesse de les remettre à plus tard, en laissant planer l’indécision comme un gros nuage noir !
L’indécision est le plus grand frein au leadership.
Quand on ne décide pas, on reste sur place, on n’avance pas.
Quand on n’avance pas, on ne teste pas.
Quand on ne teste pas, on ne peut pas découvrir le chemin pour atteindre ses objectifs.
Le coût de l’indécision est très lourd.
Le problème c’est que, souvent, par défaut, quand on hésite, on pense au coût d’une potentielle erreur de décision. Et on omet totalement le coût de l’indécision :
- Le temps
- L’argent
- La charge mentale
- La charge émotionnelle
- Le doute
- La piètre image de soi quand on s’estime incapable de prendre une décision
- Etc.
Cela, sans compter les multiples avantages d’une décision rapide auxquels on renonce !
Pour le savoir, remplissez ce formulaire : répondez à quelques questions, découvrez votre profil ainsi que nos conseils pratiques pour développer votre prise de parole.
Ma méthode pour prendre une décision professionnelle rapidement
Je vous propose de vous enseigner une méthode très facile pour décider rapidement.
J’utilise cette méthode moi-même quand je sens que la charge mentale est trop lourde. Je vous assure qu’il s’agit d’un outil particulièrement puissant !
Pourquoi décider rapidement ?
Une décision rapide permet non seulement d’aller plus vite, mais aussi de ne plus s’encombrer de sujets inutiles : avancer en se sentant légère.
Décider rapidement évite toutes les tergiversations coûteuses en temps et en énergie. Notre vie et nos plaisirs sont ailleurs !
On ne gagne absolument rien à se donner trop de temps pour décider.
Imaginez un instant : si vous étiez présidente de la République…
Est-ce que vous hésiteriez encore trois jours pour savoir quelle personne vous allez embaucher ? Ou quelle robe vous allez porter au mariage de votre meilleure amie ?
Bien sûr que non. Vous ne voudriez pas perdre votre temps à cela. Il est bien trop précieux !
Le but de cette méthode est de vous donner la possibilité de décider en 30 secondes.
Voilà ce que je vous propose : prenez un papier et un crayon !
1. Faire la liste des décisions à prendre
Faites la liste de toutes les décisions, petites et grandes, que vous laissez actuellement en suspens.
Par exemple :
- Vous voulez remplacer votre canapé qui a été griffé par le chat, mais vous hésitez encore sur le modèle.
- Vous hésitez sur la prochaine destination de vos vacances.
- Vous ne savez pas encore si vous voulez poser ces congés ou non.
- Vous vous demandez si vous devez postuler ou pas à cette offre.
- Vous hésitez à vous lancer dans un programme de coaching.
- Vous ne savez pas quoi manger ce soir.
- Vous vous demandez quelle est la prochaine étape pour avancer sur ce projet.
- Vous vous dites que vous enfin faire quelque chose avec votre comptabilité qui traîne.
- Etc.
Lister tout ce que vous repoussez en ce moment et qui vous charge inutilement.
Absolument tout ! Parfois, les petites choses qui n’ont pas l’air de décisions capitales mais qui s’accumulent ajoutent une charge mentale qu’on ne soupçonne pas.
2. Passer le filtre à décision
Maintenant, chaque décision doit être passée au « filtre de décision ».
Ici, vous allez trier chaque sujet dans l’une de ces catégories :
1. Ce que vous allez abandonner
Ce sont les sujets qui vont tout simplement sortir de vos préoccupations. Ce que vous décidez que vous n’allez pas le faire et que vous évacuez de votre charge mentale. Point.
Par exemple : vous n’allez pas changer le canapé qui a été griffé par le chat.
2. Ce que vous allez automatiser ou déléguer
Ce sont les sujets que vous décidez de confier à un tiers ou à une machine.
Par exemple : vous êtes entrepreneur et votre comptabilité est un sujet qui vous encombre régulièrement. Vous prenez la décision de déléguer ce sujet à un expert-comptable, un assistant ou bien d’automatiser la facturation avec un logiciel adapté.
3. Ce que vous allez faire vous-même
Ce sont les sujets sur lesquels vous allez décider maintenant. Vous allez trancher la question une bonne fois pour toutes et vous allez décider du moment où prendre les actions nécessaires.
Mise en pratique par l’exemple :
Pour vos vacances, vous hésitez entre l’Espagne et la Grèce.
- Vous n’abandonnerez pas le projet : vous voulez bel et bien partir en vacances.
- Vous ne faites pas confiance à votre partenaire pour choisir, vous ne voulez pas déléguer ce choix.
- Vous décidez tout de suite, en 30 secondes, que ce sera l’une ou l’autre des destinations. Et vous sortez l’autre option de votre tête !
Autre possibilité :
- Vous n’abandonnerez pas le projet : vous voulez bel et bien partir en vacances.
- Mais vous ne voulez pas trancher et vous préférez déléguer. Vous pouvez demander à vos enfants de tirer au sort ou de choisir eux-mêmes la destination.
Autre possibilité :
- Finalement, vous décidez de ne pas partir en vacances et de rester à la maison.
3. Prendre 30 secondes pour décider
Quel que soit le sujet, quelle que soit l’étape du filtre à décision à laquelle vous vous arrêtez, cela prend 30 secondes !
Je vous assure que c’est aussi simple que cela. Vous avez étudié vos options, vous avez déjà pesé les pours et les contres.
Il n’y a vraiment plus qu’à se lancer !
Décidez donc tout de suite et de manière définitive : vous ne reviendrez pas sur cette décision.
4. Passer à l’action
Profitez de ce moment de réflexion pour planifier la mise en action.
Prenez les décisions qui découlent de votre choix et posez les actions nécessaires dans votre agenda :
Pour vos vacances, prenez vos billets pour la destination choisie !
La bonne décision n’existe pas
Je fais cet exercice du filtre à décisions très régulièrement. J’y inclus des choix très importants, comme des décisions pour ma carrière ou qui impactent toute l’organisation de mon entreprise.
La dernière fois que j’ai utilisé cet outil de prise de décision, j’ai fait deux choix très importants pour mon équipe : une décision au sujet d’une collaboratrice et une décision qui impactait le CA.
Cela n’a pas été plus compliqué que d’autres décisions, parce que j’avais décidé de décider.
Et prendre ces décisions rapidement m’a généré deux émotions : soulagement et alignement !
On se demande souvent comment prendre la bonne décision.
Mais il est impossible de savoir à l’avance quelle est la bonne décision. C’est impossible à mesurer.
Vous pouvez choisir de percevoir votre décision comme vous le souhaitez. Et je vous encourage vivement à la considérer comme la meilleure possible, à l’instant T et avec les informations dont vous disposez.
Rappelez-vous que l’indécision est la pire décision que vous puissiez prendre, car elle vous maintient dans l’immobilisme. Aller vite permet de rapidement savoir si une décision est la bonne et de réorienter au besoin.
Vous pouvez aussi décider de penser qu’il n’y a pas de bonne décision : toutes les options que vous avez conservées sont bonnes !
Croyez en vous, chère leader ! Intuitivement, vous savez quelles décisions prendre.
Il est d’ailleurs possible de travailler ce lien à son intuition, en apprenant à la différencier de la peur.
Si vous ne voulez pas décider, c’est en fait que vous décidez de ne pas avancer sur le sujet.
C’est tout à fait OK ! Mais ne vous dites pas que vous ne savez pas ce que vous voulez. Dites-vous que vous décidez de ne pas décider.
Vous avez peur de prendre la mauvaise décision en allant trop vite et de vous tromper ? Si vous allez lentement, vous vous trompez aussi : vous ne laissez pas de place pour la décision et l’action.
Et si jamais vous vous trompez : vous réorienterez ! Faites-vous confiance pour mobiliser vos ressources en temps voulu.
Pour celles d’entre vous qui hésitent à rejoindre notre programme de coaching Leaders Ambitieuses : faites confiance à votre cœur et décidez ! Vous ne saurez pas mieux plus tard.
Nombre de mes clientes m’ont dit avoir hésité pendant un an ou deux et ont finalement regretté de ne pas s’être lancées plus tôt. Faites-vous le cadeau de ne pas perdre votre temps !
Prête à découvrir ce qui vous manque pour réveiller l’oratrice qui sommeille en vous ?
Inscrivez-vous pour commencer le quiz !
Cités dans cet épisode
VOUS AVEZ AIMé cet episode ?
Ne ratez pas le prochain. Abonnez-vous au podcast sur la plateforme de votre choix.
