6 conseils pour traverser une crise de confiance
De plus en plus répandue de nos jours, la crise de confiance est le genre de cadeau empoisonné qu’on découvre sur le seuil de sa porte un beau matin.
On commence à douter de tout, on ne se sent plus légitime, sans parler de cette baisse d’énergie qui nous épuise… Traverser une telle crise de doute est un véritable challenge !
Alors comment faire pour s’en sortir ?
Je vous invite à découvrir mes 6 conseils pour triompher d’une crise de confiance et retrouver la sérénité au travail comme dans votre vie personnelle.
Adieu les doutes et le négativisme : passez à l’action !
DANS CET ÉPISODE
- Qu’est-ce qu’une crise de confiance ?
- Les signes qui montrent qu’on traverse une crise
- Le meilleur allié d’une crise de doute : votre cerveau
- Les conséquences d’une crise dans votre vie
- 6 conseils pour traverser une crise de confiance
- 1. Déterminer les sujets à traiter
- 2. Accepter ses doutes
- 3. Synthétiser le problème
- 4. Être à l’écoute de son corps
- 5. Passer à l’action
- 6. Se faire coacher
Qu’est-ce qu’une crise de confiance ?
J’observe de plus en plus ce phénomène autour de moi : certaines personnes remettent énormément de choses en question et traversent ce qu’on pourrait appeler une « crise de foi » ou « crise de confiance ».
La crise peut se dérouler de différentes manières :
- On doute de la place qu’on occupe dans ses fonctions.
- On doute du sens qu’on veut donner à sa mission professionnelle et à son entreprise.
- On doute parfois même de sa vie en général : de ses choix, de son partenaire, de son lieu de résidence ou encore de sa parentalité.
La crise de confiance est violente, émotionnellement et énergétiquement.
Lorsqu’on traverse cette épreuve, on remet beaucoup d’éléments de notre vie en question, sans pour autant trouver de réponses.
On est dans l’inconnu et on ne sait pas quelle direction prendre, tout en doutant de soi-même.
Les signes qui montrent qu’on traverse une crise
Les symptômes d’une crise de confiance ne nous apparaissent pas toujours de manière claire et précise. Mais ils peuvent se manifester ainsi :
- Vous vous mettez à douter de tout, mais surtout de vous et de vos capacités.
- Vous avez du mal à prendre des décisions.
- Vous ruminez beaucoup.
- Vous vous sentez fatiguée, épuisée.
- Vous êtes moins joyeuse que d’habitude, peut-être nostalgique d’une époque où vous ressentiez plus d’insouciance.
- Vous vous affirmez moins en tant que leader au travail : vous osez moins, vous planifiez moins, vous voyez moins loin.
- Vous êtes moins moteur : vous avez plus de mal à motiver vos équipes ou à vendre vos idées.
Il est nécessaire de parler de cette crise de confiance pour en comprendre le mécanisme.
Mon but est de vous aider à l’enrayer quand c’est encore possible, et à en sortir lorsque vous êtes en plein dedans.
Le meilleur allié d’une crise de doute : votre cerveau
Vous le savez déjà si vous avez lu l’article sur comment arrêter de douter de soi : notre cerveau est le champion des biais négatifs.
Ce biais nous amène en toute situation à systématiquement considérer davantage le négatif que le positif. En effet, nous retenons 9 fois mieux les mauvaises choses que les bonnes !
Dans le cas d’une crise de confiance, notre cerveau nous montre en priorité tout ce qui nous manque. Il crée ainsi un cercle vicieux de comparaison/dépréciation.
Alors concrètement, comment procède le cerveau lorsque nous traversons une crise ?
Le cerveau amplifie le problème
Alors qu’il s’agissait au départ d’un sujet de doute circonscrit, votre cerveau alourdira votre charge mentale en le transformant en plusieurs problématiques majeures.
Vos pensées se mélangeront et vous pourrez en arriver à des conclusions farfelues :
Je ne me sens plus bien à mon poste. Du coup, je ne me sens plus bien dans mon entreprise. C’est donc que je ne dois pas suivre la bonne carrière et que je me suis trompée dans mes choix professionnels. En conclusion, je dois absolument tout recommencer à zéro à 40 ans !
Ou encore :
Mon bébé a des problèmes de sommeil. Je suis fatiguée… Je ne me sens pas bien à la maison ou dans mon couple. La raison de tout ça doit être ma vie trop intense. Ne devrais-je pas changer de job ?
De quoi se sentir submergée !
Le cerveau formule des comparaisons
Vous commencez à vous comparer à d’autres sur des sujets qui ne vous inquiétaient pas auparavant.
Votre crise de confiance vous poussera ainsi à oublier vos bonnes habitudes et à vous juger sévèrement par rapport à votre entourage.
Quelques exemples :
- Penser avoir tout raté dans son travail lorsqu’on observe une amie qui s’éclate dans le sien.
- Se sentir nulle de ne pas arriver à concilier vie professionnelle et activités personnelles aussi bien que d’autres mamans.
- Déprécier son couple par rapport aux autres qui ont l’air si heureux et si épanouis.
- Etc.
La liste ne s’arrête pas là, à chacune son sujet de crise !
Le cerveau transfère l’origine de la crise
Votre cerveau projettera parfois les incertitudes du monde qui vous entoure sur vous-même.
Il piochera dans les doutes de votre entourage et ceux qui agitent notre société.
Parmi les sujets du moment qui constituent de parfaits candidats :
- La crise climatique
- Les guerres
- Les violences faites aux femmes
- La crise économique
- Etc.
Vous vous appropriez un doute sur un pan de votre vie en le transformant en crise de confiance. Vous vous mettez à douter de vous, du monde, de tout.
Il est malheureusement facile de se laisser embarquer par nos pensées catastrophistes. Les médias véhiculent largement ces discours alarmants qui sont ensuite partagés par de nombreuses personnes.
En dehors de la vôtre, les voix qui sont majoritairement dans cet état d’esprit pessimiste sont nombreuses. Si vous les écoutez, vous vous sentirez autant confortées que, soyons clair, enfoncées.
Le cerveau persiste dans ses erreurs
Même si vous résolvez un sujet de doute, d’autres seront immédiatement ouverts par votre cerveau.
Il ne s’arrête pas à une seule problématique et c’est cette accumulation qui entraînera la crise de confiance.
Par exemple :
Vous décidez enfin de quitter votre entreprise et vous gagnez en clarté sur ce point. Cependant, il ne se passera pas longtemps avant que vous ne commenciez à douter de votre capacité à retrouver un bon emploi ou une bonne entreprise. Vous aurez également peur pour vos finances.
Toutes ces ruminations, ces peurs face à l’inconnu et ces incertitudes vous conduisent à rester dans un entre-deux : le doute sur un sujet isolé devient ainsi, petit à petit, une véritable crise de confiance.
Ce mécanisme de votre cerveau a pour but de vous empêcher de sortir de votre zone de confort. Il vous montre tous les potentiels dangers qu’il y aurait à résoudre vos doutes et à avancer dans une nouvelle direction.
Il faut l’avouer : il y a un certain confort dans le doute.
Ne pas décider et rester là où nous sommes donne l’impression que nous ne prenons pas de risques, que nous ne nous abîmons pas. Toutefois, le faire inconsciemment sans l’avoir décidé est une souffrance inutile.
Les conséquences d’une crise dans votre vie
Traverser une crise a des répercussions dans tous les environnements de votre vie.
- La procrastination
Vous évitez d’aborder les sujets fâcheux ou difficiles. Vous vous abstenez aussi de prendre des décisions sur la direction à suivre.
- Le surinvestissement
Vous vous concentrez sur les pans de votre vie qui vous semblent plus stables et plus solides. Vous vous détournez simplement du doute.
Votre meilleure excuse ? « Je n’ai pas le temps. »
Vous n’avez ainsi pas à réfléchir et, surtout, pas à décider.
Point d’attention :
Ce n’est pas parce que vous doutez d’une partie de votre vie que vous devez nécessairement traverser une crise de confiance.
La crise apparaît seulement lorsque vous abordez la situation avec un filtre négatif, doublé d’une totale remise en question. Vous avez le choix de traiter chaque sujet séparément, pas à pas, en faisant le tri.
Ce n’est pas parce qu’un piller de votre vie vous semble instable que tous les autres sont concernés.
6 conseils pour traverser une crise de confiance
Maintenant, passons aux solutions !
1. Déterminer les sujets à traiter
En premier lieu, il faut identifier quels points doivent être questionnés.
Quelles sont les problématiques prioritaires de votre crise de confiance ?
Quelles sont celles que vous pouvez laisser de côté pour l’instant ?
Il convient donc de hiérarchiser et de ne pas tout aborder d’un coup ! Tout se construit pas à pas.
Faites-vous confiance : vous n’avez pas pris des décisions irréfléchies pendant 20 ans.
Douter d’un pan de votre vie est parfaitement légitime, mais cela ne nécessite peut-être pas de tout remettre en question en même temps.
2. Accepter ses doutes
Faites de la place à vos émotions.
On donne rarement de la place au doute, et on a tort ! En y résistant, on a tendance à procrastiner ou à se surinvestir ailleurs pour l’éviter.
Le doute n’est pas uniquement cérébral, il s’exprime aussi au travers de sensations dans notre corps.
Faites-lui de la place physiquement. Il est normal et sain de douter. Nous sommes toutes humaines.
Dites-vous qu’il n’est pas grave de traverser une crise de confiance car elle passera.
Tout ce que vous accueillerez dans votre corps seront autant de ruminations en moins et, ainsi, vous ne stockerez pas de déchets émotionnels.
Nous reparlerons bientôt de l’accueil des émotions !
3. Synthétiser le problème
Une fois que vous avez réalisé les deux premières étapes et que vous vous sentez prête, attaquez-vous à la question qui vous préoccupe.
Plutôt que de laisser votre cerveau vous donner toutes les preuves que votre situation est incertaine, risquée, voire carrément dramatique et sans aucune issue, procédez par étapes.
Vous éviterez ainsi toute erreur de raisonnement liée à votre manque de clarté.
Laissez de côté ce que vous ne savez pas encore :
Que savez-vous déjà ?
Que souhaitez-vous éclaircir ?
Organisez tout cela en une liste de questions concrètes et pragmatiques.
Si les réponses sont encore floues ou que le sujet vous semble trop gros pour y trouver une solution immédiate, créez de l’espace et donnez-vous du temps.
4. Être à l’écoute de son corps
Même si votre mental ne sait pas (ou croit ne pas savoir) ce qui est le mieux, rappelez-vous qu’il n’est pas tout seul : votre corps, lui, saura toujours ce qui est bon pour vous.
Mieux encore : il vous parle. Il s’exprime. Laissez-lui donc de l’espace pour cela.
Accordez-vous des moments de silence et notez vos ressentis, vos éventuelles douleurs ou encore vos pertes et vos gains d’énergie.
Qu’on l’appelle sagesse intérieure ou intuition, votre instinct vous dictera parfois d’attendre, parfois de suivre une direction. Quoiqu’il en soit, il sait !
5. Passer à l’action
Si vous suivez mes conseils, vous vous rendrez compte que chacun d’entre eux est une action. Or, chaque action a une suite : plus vous avancerez pas à pas, plus vous saurez ce qui est le mieux pour vous.
Méditez et suivez votre flair.
Agissez chaque jour et promettez-vous de ne pas vous arrêter jusqu’à ce que vous sortiez de votre crise de confiance. Jusqu’à ce que vous sachiez ce que vous voulez.
Ces actions n’ont pas besoin d’être énormes, faites-en un petit peu chaque jour. Par-dessus-tout, repérez ces petites avancées et n’hésitez pas à vous féliciter.
Laissez également tomber la recherche d’une solution parfaite à vos doutes : elle n’existe pas. Si c’est la perfection que vous visez, vous ne sortirez pas de votre crise.
Il n’y a pas de décision optimale, il y en a cependant de plus alignées que d’autres.
6. Se faire coacher
- L’évolution professionnelle
Devez-vous rester ou non dans votre entreprise ? Voulez-vous changer de poste ? Avez-vous le souhait de monter votre société ?
- Le relationnel au travail
Comment recruter ou licencier avec efficacité et bienveillance ? Faut-il garder ou non ce client ?
- Le comportement face aux difficultés
Comment traverser une situation compliquée au travail et dans la sphère privée ?
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Nous sommes une seule et même personne : nos vies professionnelles et personnelles ne sont jamais complètement décorrélées. Traverser une crise de confiance demande parfois de se faire accompagner !
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