Si vous managez une équipe ou un business, votre objectif est d’emmener vers, de porter des idées, un projet, un produit, une vision. En somme, votre objectif est de leader.
Rares sont les professionnels qui managent dans le seul but de manager. Si vous me lisez, c’est probablement que vous avez des rêves plein la tête.
Pourtant, parfois les managers peinent à incarner leur leadership ! Et c’est précisément vers cela que je souhaite vous amener avec mon podcast Femme Ambitieuse, tout particulièrement avec l’épisode de cette semaine.
Car devenir une véritable leader vous permet d’apporter votre contribution à votre entreprise, votre équipe et plus généralement au monde.
Il existe selon moi 3 différences entre un manager et un leader. Dans cet épisode, je vous propose de faire le bilan sur votre propre posture et de voir vos axes d’amélioration pour aller vers plus de leadership.
Êtes-vous prête à LEADER ?
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Transcription de l’épisode :
Aujourd’hui, j’ai une question à vous poser : quelle image avez-vous d’un leader ?
Si je vous pose cette question c’est parce que nombreuses des managers d’équipes à qui je parle ou d’entrepreneures qui n’ont pas d’équipe me disent ne pas se sentir leader. Elles ne se reconnaissent pas dans l’image qu’elles se font d’un leader.
Pourtant, lorsque l’on manage une équipe ou un business, on leade.
Être un leader c’est avoir des idées, un projet, un produit, une mission. C’est avoir une vision et emmener les gens vers cette vision.
Par exemple, ma mission et ma passion est d’accompagner les femmes leaders à s’épanouir.
La vôtre est peut-être de :
Même si vous n’avez pas le sentiment de leader, vous êtes une leader malgré vous.
Et la question devient, incarnez-vous pleinement ce leadership ?
Un manager est un statut contractuel, il définit une hiérarchie au sein de l’entreprise.
Un manager a la responsabilité d’une équipe et hiérarchiquement se place à la tête de l’équipe. Il est décisionnaire.
Il est responsable :
– du bon fonctionnement du service
– des évaluations annuelles
– des discussions liées à la rémunération
– et selon les entreprises du recrutement.
Il est également responsable des résultats du service. Il n’est pas simplement évalué sur ses propres résultats mais aussi sa capacité à délivrer des résultats en équipe.
un leader est un statut non officiel. Leader, cela veut dire chef, porte-parole, à l’initiative. C’est le fait d’avoir la capacité à emmener des gens vers un objectif.
Un leader n’est pas nécessairement manager.
Par exemple, si vous êtes une entrepreneure indépendante et que vous travaillez seule, vous leadez votre entreprise, vos idées, vous êtes leader dans les échanges avec vos clients.
Si vous êtes en entreprise en tant que chef de projet par exemple : ce n’est pas parce que vous n’êtes pas hiérarchiquement au-dessus des gens ou décisionnaire que vous ne leadez pas. Vous pouvez leader le projet, des idées.
Vous pouvez avoir un grand leadership sans manager.
On peut avoir les attributs statutaire du manager et pourtant ne pas être un leader.
Par exemple, vous êtes une manager qui n’exploite pas son leadership si vous évitez les décisions, vous ne communiquez pas clairement les objectifs, vous n’emmenez pas vos équipes vers quelque chose.
Vous appliquez simplement des règles de base statutaires liées à votre poste de management : c’est vous qui venez dans telle réunion, c’est vous qui dites oui ou non à des vacances, etc.
On peut être leader car on se sent leader ou parce qu’on est perçu comme tel.
On demande conseil à un leader.
Et on va moins vers son manager quand il n’est pas leader.
Au delà de cette différence statutaire, l’un étant plus officielle et l’autre plutôt de l’ordre de la perception, il existe une différence notable de posture entre le manager et le leader.
Le leader va plus loin. Règles ou pas, il se sent investi de la mission d’emmener avec lui les gens, de convaincre, de challenger les acquis, de remettre en question les lieux communs.
Il a une posture qui donne envie d’écouter, de suivre, de reproduire. Il motive et inspire. Il ose même quand il ne sait pas tout.
Ca ne l’empêche pas d’être aussi un bon manager. Il peut par ailleurs remplir toutes les conditions d’un bon manager mais il apporte bien plus que cela. Il nourrit une vision. Il crée ce qui n’existe pas encore.
Un manager (qui n’est pas leader) et un leader n’ont pas le même objectif.
L’un a pour objectif de bien faire son boulot pour justifier sa place de manager, pour être légitime. Il veut donc remplir les objectifs de sa fiche de poste et d’ailleurs est souvent vraiment bien intentionné. Le manager est beaucoup dans le comment pour bien faire les choses.
Le leader veut atteindre son objectif pour le sens que cela apporte à l’entreprise, à lui-même et son équipe et au monde en général. Le fait d’avoir une vision plus vaste, de lui donner un sens et de se sentir investi de cette mission l’encourage à conduire les gens vers ce qu’il souhaite réaliser. Il ne s’agit plus du comment mais du pourquoi.
En fait on m’a appris à faire appel à mon bon sens et à conjuguer les forces pour créer une vision plutôt qu’à agir en bon petit soldat.
Je suis convaincue qu’on a toutes la capacité à leader tant qu’on a un cerveau.
Quoique vous vous disiez, vous avez des idées et des opinions. Et bien souvent, quand elles sont tues, quand vous évitez de prendre la parole, vous privez vos interlocuteurs, vos clients, votre entreprise de plus de valeur. Pourquoi ?
Il n’y a pas besoin d’avoir une étiquette pour être un leader.
Ce dont vous avez besoin c’est d’oser, d’avoir le courage d’exposer vos idées, de donner du sens à la mission que vous choisissez et de vous affranchir des règles et des modèles que vous avez appris pour créer les vôtres.
Le monde se porte mieux avec des leaders car cela permet de mettre l’intelligence individuelle et collective au service de la création de valeur.
Si vous êtes manager et que vous ne vous sentez pas leader, c’est un bon moment pour faire le point.
C’est chaque jour, petit pas par petit pas que vous pouvez devenir un peu plus la leader que vous voulez être.
Cela nécessite quelques ingrédients : sortir du syndrome de la bonne élève, croire en vos idées et quand vous doutez, avoir le courage d’y aller quand même, malgré le doute.
Si vous avez une bonne raison de le faire, un objectif qui vous tient à cœur, une mission qui vous anime, vous y arriverez.
N’oubliez pas que vos collaborateurs n’attendent que cela. Ils comptent sur vous. Votre entreprise aussi.
Laissez s’exprimer la leader qui est en vous.
Pour cela vous pouvez vous poser ces deux questions :
À votre fonction, en quoi êtes-vous leader ?
En quoi pourriez-vous l’être davantage ?
Dévoilez la leader d’exception en vous !
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FEMME & LEADER D’EXCEPTION :
LES 10 COMPÉTENCES POUR RÉUSSIR SANS VOUS ÉPUISER