Vous vous sentez débordée et ressentez de plus en plus les symptômes de l’épuisement au travail ? Il est probablement grand temps que vous lisiez cet article.
Trop de choses à faire et pas assez de temps pour y parvenir : une journée ne fait que 24 heures, alors où trouver celles qui vous manquent ?
Voilà une problématique très largement répandue chez de nombreuses leaders.
Mais à force de courir après la moindre minute, c’est le corps qui menace de dire stop.
Ici, je vous invite à faire une pause pour explorer les raisons profondes de votre situation et étudier quelques pistes de réflexion pour vous aider à arrêter d’être débordée et ne plus risquer le burn-out.
Je vous dévoile enfin les 3 erreurs de pensée à éviter pour ne pas vous retrouver piégée dans le cercle vicieux du débordement et de l’épuisement.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Transcription de l’épisode :
L’épuisement au travail : vous en avez sûrement déjà entendu parler et peut-être avez-vous pensé que cela ne vous concernait pas.
Pourtant, plus le temps passe et plus vous vous sentez dépassée par tout ce que vous avez à gérer.
Les semaines de travail se succèdent sans espace de respiration : réunions à la chaîne, sollicitations de toutes parts, priorités qui se chevauchent, demandes multiples à satisfaire… Vous travaillez sans interruption, depuis tôt le matin jusqu’à tard le soir, y compris les week-ends. Même lorsque vous ne travaillez pas, vos pensées reviennent sans cesse vers tout ce que vous avez à faire.
Vous avez le sentiment que la survie de votre équipe, de votre service, de votre entreprise repose sur vos épaules. Si vous lâchez, une catastrophe va se produire et tout s’effondrera. Alors, pour éviter que cela n’arrive, vous ajoutez encore des tâches à votre emploi du temps.
Vous êtes forcée de travailler dans l’urgence pour accomplir tout ce qui se présente au jour le jour. Cette instantanéité vous empêche de vous ménager des plages de réflexion et de prise de recul. Sans cesse la tête dans le guidon, vous ressentez l’angoisse de ne pas réussir à tout gérer et vous craignez que cette situation ne prenne jamais fin.
Vous reconnaissez ces symptômes ? Ce sont ceux du débordement professionnel.
Le cercle vicieux du débordement et de l’épuisement au travail est un sujet qu’il est d’une importance capitale d’aborder ici.
Je suis bien placée pour en parler : une grande part de mes clientes en sont passées par là… Et moi aussi, au début de ma carrière.
De très nombreux leaders y sont un jour confrontés, et tout particulièrement les femmes.
Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est ce qui finit par arriver lorsque le débordement s’installe et dure. Il se traduit par un état d’intense fatigue physique et émotionnelle.
Vous n’avez plus l’énergie de vous lever le matin.
Vous vous couchez épuisée mais incapable de vous endormir tant l’agitation de la journée ne s’apaise plus.
Vous vous réveillez en sursaut dans la nuit en vous rappelant ce que vous risquez d’oublier.
Votre to do list interminable tourne en boucle dans votre esprit.
Tout vous émeut dans votre quotidien professionnel : une remarque ou une petite erreur prennent des proportions inconcevables.
Vous n’avez plus le recul nécessaire pour faire la part des choses et tout vous atteint personnellement.
Comme vous ressentez l’angoisse de voir tout s’effondrer, vous vous accrochez désespérément à ce travail, à cette mission ou à ce projet… Jusqu’à ce que le corps lâche.
Toutefois, tant que vous n’avez pas atteint ce point de non-retour, le burn-out n’est pas une fatalité.
L’épuisement au travail ne dit rien de vous, ni de votre capacité à leader. En aucun cas cela ne remet en question vos compétences.
Vous êtes simplement entrée dans un cercle vicieux parce que vous n’aviez pas les outils pour l’éviter.
Ces outils pour arrêter d’être débordée, découvrons-les maintenant.
Pour éviter l’épuisement professionnel, il est indispensable de comprendre où l’on se trouve et ce qui se joue.
Votre situation est le résultat d’un ensemble de facteurs externes et internes qu’il va vous falloir identifier.
Ce sont les éléments liés à votre environnement de travail, aux conditions dans lesquelles vous évoluez. Par exemple :
Le fossé est grand entre vos obligations et les moyens à votre disposition, vous tentez donc de combler cet écart en travaillant toujours plus.
Plusieurs personnes sont parties alors que la charge de travail est restée la même.
Cette situation ne peut pas durer et vous faites tout pour accélérer le processus de développement.
Ces facteurs sont probablement pour vous le point de départ d’une situation qui ne cesse ensuite d’empirer.
Mais constituent-ils réellement le cœur du problème ?
Important : Si vous estimez que vous vous trouvez déjà dans un état de burn-out ou de dépression lié à votre activité professionnelle, je ne peux que vous encourager à consulter un professionnel spécialiste de la question. C’est la première étape pour vous en sortir
Alors, concrètement, comment faire pour arrêter d’être débordée ?
Comment éviter l’épuisement lorsqu’on se retrouve prise au piège de ce cercle vicieux ?
Je vous propose trois pistes de réflexion autour de trois pensées à éviter absolument.
Quelle valeur produisez-vous ?
Votre énergie est-elle concentrée là où vous ferez vraiment la différence ?
Parmi vos projets, lesquels sont le plus créateurs de valeur ?
Et par création de valeur, j’entends aussi bien la création de chiffre d’affaires que la création de ressources humaines, de temps ou encore d’efficacité opérationnelle.
Quand vous n’avez pas cette vision globale, vous êtes contre-productive et gaspillez un temps précieux qui pourrait être mieux employé. Prenez le temps de faire le point !
Vous pensez que refuser un projet ou une réunion vous apportera le jugement négatif des autres.
Mais lorsque vous observez autour de vous celles et ceux qui réussissent sans être débordés, disent-ils vraiment oui à tout ? Vous vous rendrez probablement compte que ce n’est pas le cas :
Elles ne prennent pas toutes les responsabilités sur leurs épaules, mais se concentrent sur leur poste et leur zone de génie.
Ils ne sont pas considérés comme mauvais, mais respectés pour leur capacité à poser des limites et ménager leur efficacité dans leur zone de génie.
Dans les entreprises, il est fréquent que des projets soient lancés sur la simple impression que c’est une bonne idée. Mais ces projets sont-ils vraiment nécessaires ?
C’est en refusant ce qui est contre-productif, ce qui prend du temps sans créer de valeur, que vous contribuerez le mieux à votre entreprise. Si vous acceptez tout, y compris quand vous devriez refuser, vous nuisez à votre propre efficacité et à l’efficacité générale.
En sachant dire « non », vos choix ne feront peut-être pas l’unanimité, mais vous n’en deviendrez que meilleure leader, plus exemplaire et plus disponible.
Dire NON aux autres, c’est dire OUI à soi-même.
C’est une étape incontournable pour incarner pleinement votre leadership.
Vous pensez que vous ne pouvez pas déléguer entièrement certaines responsabilités et que vous devez décider pour toute votre équipe.
Mais si vous avez fait l’expérience de vous absenter pendant plusieurs mois, vous avez sans doute constaté que le business continuait de tourner sans vous : lorsque vous êtes absente, vos équipes sont forcées de se développer.
Pourquoi attendre d’être dans l’obligation que cela se produise ?
Appuyez-vous sur toutes les ressources dont vous disposez. Pour gagner du temps, votre équipe reste votre meilleure ressource, cela fait partie des fondements du management.
Le temps et l’énergie que vous investissez dans la délégation vous seront rendus au centuple.
Éviter l’épuisement n’est pas une aptitude naturelle pour tous. Il s’agit pour de nombreuses leaders d’une démarche intentionnelle.
Et la qualité principale dont vous aurez besoin pour sortir du cercle vicieux dans lequel vous vous trouvez sera le courage !
Le courage de simplifier.
La simplification est une tâche pour le moins inconfortable, car vous ne maîtriserez plus tout sur tout et ne ressentirez plus cette satisfaction si particulière d’une to do list personnelle où toutes les cases se cochent au fur et à mesure.
Il faut du courage pour stopper l’emballement de la machine et réfléchir étape par étape à ce qui doit être simplifié.
Il faut du courage pour décider consciemment de faire moins pour faire mieux.
Ménager une vie professionnelle où se déploient pleinement vos capacités de leader, cela ne se fait pas en un jour. Vous devez commencer par ce qui est le plus évident, puis avancer pas à pas, jusqu’à ce que cela devienne normal et naturel.
En faisant cet effort, en prenant votre courage à deux mains, vous constaterez rapidement combien vous gagnez en efficacité et combien vos équipes se développent.
Vous avez non seulement plus d’énergie, mais aussi plus d’idées : votre cerveau se remet à rêver.
Vous voulez retrouver les bases d’une vie professionnelle épanouie ?
Découvrez les 10 compétences à développer pour réussir sans s’épuiser !