Arrêter de douter : 5 clés de confiance en soi - Jenny Chammas

5 clés pour arrêter de douter de soi

Comment faire pour arrêter de douter continuellement ?

Comment enfin lever ces doutes qui handicapent et qui rendent la vie difficile ?

Beaucoup de femmes leaders et indépendantes connaissent des problèmes de manque de confiance.

Elles souffrent du syndrome de l’imposteur, se sentent souvent envahies par le doute ou se figent sur le chemin de leurs objectifs.

Mais d’où vient ce doute permanent qui paralyse ?

Aujourd’hui, je vous partage mes réflexions sur les origines du doute et je vous donne 5 clés pour arrêter de douter de soi !

Pour écouter le podcast, c’est ici :

 

Faut-il vraiment arrêter de douter ?

Qui est exempt de doute ?

Qui ne se demande jamais s’il a bien fait de prendre telle ou telle décision ?

Qui ne se dit jamais :

Je ne sais pas comment faire.

Je ne sais pas si je vais y arriver.

En suis-je vraiment capable ?

Pas grand monde, soyez-en certaines – parole de coach !

Le doute fait partie de la vie et de l’expérience humaine. Mais il est ambivalent :

Arrêter de douter radicalement nous retirerait une part de sensibilité, de nuance, de capacité d’intelligence émotionnelle et, en somme, d’humanité. Ce serait nier la complexité de l’existence, de la vie, des décisions.

On en viendrait tout simplement à croire qu’on sait tout sur tout.

Et en même temps, lorsque le doute s’immisce dans toutes les parties de nos vies, de nos choix, et quand il est présent tout le temps, quand il devient un doute permanent : le doute devient un véritable fléau.

Arrêter de douter de soi

Et ses conséquences sont nombreuses :

  • Le doute paralyse.
  • Il fait repousser les décisions.
  • Il empêche de sortir de sa zone de confort.

Le doute nous pousse à reproduire ce qu’on fait déjà, même quand on n’est pas satisfaite des résultats.

C’est un cercle vicieux : Plus on doute, plus on doute… Et plus on doute, moins on agit, moins on vit, moins on se fiche la paix.

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Quels sont les conséquences du doute permanent sur le leadership ?

Le doute, quand il est très présent, nuit gravement au leadership.

Il fait perdre du temps : le vôtre et celui de vos équipes.

Il rend les choses plus complexes.

Il amène à moins tester. Et moins tester, c’est aussi moins échouer et donc moins réussir.

Il amène de la confusion là où on a besoin de clarté.

Dans mon travail, je constate qu’une femme leader envahie par le doute connaît souvent de nombreuses problématiques annexes :

  • Elle travaille plus que de raison.
  • Elle rumine beaucoup et se réveille parfois la nuit en sursaut.
  • Elle procrastine.
  • Elle manque d’audace.

Et quand elle manque d’audace, cela a des conséquences très concrètes, comme quand elle ne postule pas au poste qui l’intéresserait vraiment, qu’elle n’ose pas dire non ou n’ose pas proposer ses idées.

Elle se fait toute petite à son poste, développe un syndrome de l’imposteur et a tendance à se brider dans l’impact qu’elle pourrait avoir sur son entreprise, sur ses clients et sur le monde en général.

Quelles sont les origines psychologiques du doute ?

Mais alors, d’où vient-il, ce doute ? Et pourquoi les femmes sont-elles si nombreuses à douter dans le monde professionnel ?

De quoi doute-t-on en général ? Pourquoi est-il si difficile d’arrêter de douter ?

L’éducation

Vous a-t-on donné confiance en vous pendant votre enfance ?

Vous a-t-on encouragé dans ce que vous faisiez ? Quelles phrases vous a-t-on dites ?

Vas-y, tu peux le faire.

Tu pourras faire le métier que tu veux en t’en donnant les moyens.

Ou bien :

Tu n’es pas capable, c’est trop dur pour toi.

Tu es bête.

C’est très souvent comme ça qu’on en vient à se dire « je doute de tout ce que je fais »…

Car la construction de la confiance en soi commence dès la petite enfance : les enfants développent une image d’eux-mêmes à travers le soutien et l’affirmation de leurs parents, de leurs professeurs ou de leur entourage d’une manière générale.

Quand ils reçoivent des encouragements positifs, ils sont plus susceptibles de développer leur confiance en eux-mêmes.

Quand ils sont critiqués, comparés aux autres, constamment mis à l’épreuve et sous pression, ils ont plus de difficultés à bâtir cette confiance.

Pour tous les parents qui me lisent, je conseille l’excellent podcast de Caroline Goldman, docteur en psychologie de l’enfant, et notamment l’épisode 4, « Leur donner confiance en eux ». Ça dure 8 minutes, c’est brillant et vraiment utile !

La comparaison

Notre cerveau adore se comparer. La comparaison est une référence, elle permet de nous situer.

Sauf que la comparaison s’effectue à la va-vite, sans avoir toutes les données, et le processus est bien souvent erroné.

Quand on voit des images magiques sur Instagram, notre cerveau a tendance à croire qu’il s’agit de la vraie vie des gens…

Douter de soi par comparaison sur les réseaux

Et puisque notre cerveau a un biais négatif, la comparaison se fait le plus souvent à notre détriment et engendre du doute.

On se dit :

Ma maison est loin d’être aussi bien rangée !

Mon travail n’est vraiment pas aussi passionnant…

Mes vacances sont nulles à côté des siennes.

Petit à petit, de façon lente et insidieuse, on déconstruit sans même s’en rendre compte la confiance en soi qu’on pouvait avoir.

Même quand elle s’opère face à une image irréaliste, la comparaison fait fortement douter de soi.

Un environnement sans role model

Dans certains cas, le doute de soi peut simplement naître de l’absence de pairs au parcours similaires au nôtre.

Lorsqu’on est élevée dans un environnement où on est seule à poursuivre de longues études, on peut être davantage amenée à douter de soi à l’école que lorsqu’on est issue d’un milieu où il est normal de faire de longues études.

C’est la même chose lorsque vous occupez un poste à responsabilités et que vous n’avez pas fait d’études alors que c’est une chose rare dans votre profession. Si vous percevez votre absence de diplôme comme une preuve que vous valez moins que les autres, alors vous pourrez avoir tendance à douter de vous.

D’une manière générale, il est plus difficile de se faire confiance quand on manque de role model – de personnes à qui on peut s’identifier à travers leur parcours.

C’est ainsi que je vois de nombreuses leaders – membres de CODIR ou de COMEX, seules femmes et souvent les plus jeunes dans la pièce – avoir tendance à douter d’elles-mêmes. Elle ne se reconnaissent pas dans les personnes qui les entourent.

Le syndrome de l’imposteur

On reconnaît le syndrome de l’imposteur au sentiment d’illégitimité qu’il provoque :

L’impression de ne pas être la cause de son succès.

Le sentiment permanent de ne pas être à sa place.

La sensation que quelqu’un va découvrir qu’on est un imposteur.

Un succès ? C’est forcément un coup de chance ! Vous avez du mal à vous attribuer vos succès…

Ce que je note, c’est que ce syndrome de l’imposteur est souvent un simple temps de latence de la part du cerveau.

Je m’explique :

Vous créez des résultats à la hauteur de ce que vous aviez visé. C’est beau et ambitieux. Vous vouliez tellement ce poste ou atteindre ce niveau de CA…

Mais quand vous parvenez à votre objectif, vous avez du mal à croire que vous y êtes enfin arrivé, que c’est normal.

Vous doutez de vous et vous doutez du fait que cela va durer.

En réalité, vous avez agi de sorte à créer les résultats que vous recherchiez, mais votre cerveau n’en est pas encore au même stade que vous : vous ne réalisez pas encore.

La situation reste anormale et source de doute pour lui, car vous êtes complètement en dehors de vos habitudes et de votre zone de confort.

Ce délai de latence existe souvent entre une nouvelle situation et la nouvelle identité, les nouvelles pensées qui lui sont associées.

C’est là, entre les deux, que se niche le doute !

Le syndrome de l'imposteur et le doute permanent

Alors, comment faire pour lever le doute ?

Comment faire pour arrêter d’hésiter, arrêter de douter de soi et arrêter de se dire qu’on ne sait pas ?

Comment faire pour arrêter les ruminations intempestives ?

Voici cinq pistes qui peuvent aider à trouver davantage de confiance en soi !

Les 5 clés pour arrêter de douter :

1. Dédramatiser le doute

La première chose à faire, c’est de dédramatiser la situation.

Il faut accepter que le doute n’empêche pas de réussir.

Les leaders que j’ai eu la chance d’interviewer dans mon podcast sont toutes plus inspirantes les unes que les autres. Et si vous les avez bien écoutées, vous avez entendu comme moi que, elles aussi, passaient par des moments de doute.

Autrement dit, le doute n’est pas une tare. Ce n’est pas une erreur à corriger.

Douter, c’est aussi le signe que vous savez vous remettre en question pour avancer.

Le problème, ce n’est pas le doute en soi.

Le problème, c’est de rester dans un état de doute constant.

2. Accueillir votre émotion de doute

Le doute est une émotion.

Autrement dit, c’est une sensation dans votre corps, comme la joie, la peur, la frustration. C’est un ressenti physique, corporel.

C’est une vague de sensations qui se réveillent en réponse à une pensée de doute.

Et vous savez ce qui est bien avec une vague ?

… Elle passe !

Ainsi, ce que vous pouvez faire pour calmer votre angoisse, c’est tout simplement d’accueillir le doute ; d’accepter que ces sensations soient présentes en vous.

Ressentir et questionner votre émotion vous permettra de l’évacuer plus facilement :

  • À quel endroit se situe l’émotion dans votre corps ?
  • Quels effets physiques déclenche-t-elle ?
  • Comment décririez-vous cette émotion à quelqu’un d’autre ?

Respirez, ne vous affolez pas : cela vous aidera à faire redescendre la pression.

3. Choisir d’arrêter de douter de soi

Oui, vous avez bien lu !

La plupart du temps, quand on doute, c’est qu’il est impossible d’arriver à une réponse radicale.

On rêverait que quelqu’un valide nos choix, qu’on nous dise que c’est exactement ce qu’on doit faire… Mais on n’a aucun moyen de prouver que c’est parfaitement la bonne option.

Donc, pour cesser de douter, il va falloir compter sur vous.

Accepter que vous ne savez pas tout sur tout.

Accepter que vous vous posez des questions et décider de la réponse à donner.

Arrêter de donner du temps au doute.

Cela peut paraître irréaliste, mais je vous assure que c’est possible.

Les ruminations et les doutes s’auto-entretiennent. Mais que se passe-t-il lorsque vous marquez cette affirmation avec vous-même :

C’est bon, maintenant, j’arrête. Une fois pour toute. Concernant ce sujet, je décide de penser ceci. Je décide de choisir cette voie et je passe à autre chose.

Vous n’aurez toujours pas la certitude qu’il s’agit de l’option parfaite, mais vous avancerez.

Et au fond, c’est le principal !

4. Se concentrer sur son objectif pour lever les doutes

Lorsque vous doutez d’être à la hauteur, transformez vos doutes en stratégie.

Concentrez-vous sur la manière de développer les qualités dont vous avez besoin pour être à la hauteur.

Quand vous doutez de votre décision, concentrez-vous sur le résultat que vous voulez créer et activez votre bon sens et/ou votre intuition pour décider.

Se concentrer sur ses objectifs pour arrêter de douter

Changez le focus, le point de concentration.

Sortez des limbes du doute pour visualiser l’arrivée.

Vous ne savez toujours pas exactement quel sera le chemin ni combien de temps cela vous prendra, mais cette visualisation vous aidera à arrêter de douter constamment pour avancer pas à pas.

5. La compassion

Et si rien de tout cela ne fonctionne, soyez compatissante envers vous-même : les choses se feront pas à pas.

Entraînez-vous sur des petits doutes.

La confiance en soi se construit avec le temps, en prenant des engagements avec soi-même et en s’y tenant. Comme la confiance qu’on placerait en quelqu’un d’autre.

Patience, constance et persistance.

N’attendez pas de changer radicalement sur un sujet épineux.

Allez-y par étape : c’est ainsi que la confiance en votre capacité à lever le doute va s’installer.

Dans notre programme Leaders Ambitieuses, nous apprenons aux femmes leaders à lever leurs freins mentaux pour gagner en confiance et atteindre leurs objectifs les plus ambitieux. Nous le faisons en suivant des méthodes rationnelles qui ont fait leurs preuves auprès de centaines de femmes.

Peut-être est-ce le moment d’arrêter de douter pour vous lancer, vous aussi !

Vous rêvez de vous sentir plus confiante et sereine pour vous épanouir dans l’exercice de vos fonctions, en réunion et dans votre leadership ?

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Cités dans cet épisode

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réalisé par Arnaud S. | musique-imaginaire.com

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