Dans l’univers du management, la bienveillance est souvent perçue comme une qualité essentielle. Pourtant, de nombreuses femmes dirigeantes se heurtent à un dilemme : comment concilier leadership et gentillesse sans compromettre son autorité ? Le besoin d’être appréciée peut devenir un frein invisible à la prise de décisions efficaces, notamment lorsqu’il s’agit de dire non à un collaborateur ou d’affirmer une position qui pourrait déplaire.
Alors, faut-il être aimée de son équipe pour être un bon manager ? Et comment trouver l’équilibre entre empathie et leadership ? Examinons ensemble comment adopter un management bienveillant sans tomber dans le piège du people pleasing.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Il est naturel de souhaiter être appréciée par son équipe. Cependant, ce désir peut parfois entraîner des décisions contre-productives :
Ce comportement, appelé people pleasing, est souvent motivé par la peur du rejet ou du conflit. Pourtant, un leadership authentique repose sur la capacité à tracer une route claire, en assumant ses choix même s’ils ne font pas l’unanimité.
Ce besoin d’être aimé influence directement notre manière de prendre des décisions. Lorsque la peur du rejet ou du conflit prend le dessus, nous avons tendance à faire des choix qui ménagent les autres, plutôt que de prendre des décisions alignées avec notre vision. Et c’est là qu’un point clef se pose : la différence entre choisir et décider.
Il est intéressant de distinguer choisir et décider :
Prenons l’exemple de Claire, une manager reconnue. Lorsqu’on lui a confié un projet supplémentaire, elle a dit “oui” par peur de déplaire. Pourtant, elle sentait que cela pouvait mettre en péril l’équilibre de son équipe. En faisant ce choix par peur du jugement, elle s’est éloignée de son rôle de leader et a ressenti une profonde frustration.
10 leviers essentiels pour les décideuses :
Diriger avec recul, confiance et alignement
Un manager bienveillant ne cherche pas à être aimé à tout prix. Il sait dire non à un collaborateur quand c’est nécessaire, tout en conservant une posture respectueuse et empathique. Mais concrètement, comment fait-on pour tendre vers cette posture équilibrée ?
Exemple concret : Nathalie, une manager, voulait organiser un événement de fin d’année. Un collaborateur réfractaire lui a fait part de son désaccord. Par peur de déplaire, elle a finalement conçu un événement trop neutre, qui n’a satisfait personne. Lorsqu’elle a réorganisé une version plus alignée avec sa vision, l’équipe a retrouvé un vrai moment de cohésion.
Contrairement aux idées reçues, un bon manager n’a pas besoin d’être froid ou distant pour être respecté. L’empathie et le leadership sont parfaitement compatibles, tant que l’on veille à ne pas tomber dans la complaisance.
Cas de figure : Une dirigeante face à une crise économique et doit revoir les primes de fin d’année. Plutôt que de maintenir un engagement intenable, elle choisit de communiquer honnêtement sur la situation et de chercher une solution alternative avec son équipe. Elle fait preuve de courage managérial en assumant une décision difficile, mais alignée avec la pérennité de l’entreprise.
Le management bienveillant ne signifie pas être un manager gentil qui cède à toutes les demandes. C’est un équilibre subtil entre empathie et fermeté, entre écoute et prise de décisions alignées avec sa vision.
Avant de prendre une décision, posez-vous les bonnes questions :
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