Aider son enfant à se sentir bien :
5 clefs issues du coaching pour l’accompagner au quotidien
Votre enfant rentre de l’école triste, en colère ou découragé ? Vous avez parfois l’impression d’être impuissante face à ses émotions ?
Rassurez-vous : il existe des outils simples, inspirés du coaching parental, qui peuvent transformer votre façon de l’accompagner — sans chercher à tout contrôler ni tout résoudre.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Table des matières
Aider son enfant à accueillir ses émotions
Quand un enfant pleure, crie ou se renferme, notre premier réflexe est souvent d’expliquer ou de raisonner. Or, dans ces moments d’intensité émotionnelle, ce dont il a besoin avant tout, c’est d’être entendu et reconnu.
Accueillir les émotions, c’est :
- se mettre à sa hauteur,
- observer et décrire ce qu’il ressent (“je vois que tu es triste / en colère / inquiet”),
- valider ce qu’il vit sans minimiser (“oui, c’est impressionnant / oui, c’est difficile”),
- lui rappeler qu’il est en sécurité et qu’il a le droit de ressentir tout cela.
Cet accueil calme naturellement son système émotionnel. C’est ainsi que votre enfant apprend, petit à petit, à vivre avec ses émotions plutôt qu’à les fuir ou les nier.
Repérer les signes d’un problème sous-jacent
Le coaching repose sur l’observation et l’écoute. En tant que parent, adopter cette posture vous permet de repérer ce que votre enfant ne dit pas toujours avec des mots :
- fatigue, irritabilité, agitation pendant les devoirs,
- silence inhabituel ou découragement,
- évitement de certaines activités.
Ces signes révèlent parfois un problème plus profond : peur de l’échec, inquiétude scolaire, ou conflit avec un camarade.
Créer un espace d’échange bienveillant aide votre enfant à identifier ce qui le préoccupe, à son rythme, sans jugement.
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Aider son enfant à formuler son problème
Les enfants n’ont pas toujours les mots pour exprimer ce qu’ils vivent. Votre rôle n’est pas de donner la solution, mais de les aider à mettre des mots sur leurs pensées.
Posez des questions ouvertes :
“Je remarque que tu sembles tendu, que se passe-t-il ?”
“Pourquoi penses-tu que c’est difficile ?”
“Et si tu savais, tu dirais quoi ?”
Ces questions favorisent la réflexion et la prise de conscience.
Même s’il ne répond pas tout de suite, il commence à intérioriser un dialogue avec lui-même, base d’une intelligence émotionnelle solide.
Encourager la persévérance et la valeur de l’effort
L’une des grandes forces du coaching parental est de replacer l’enfant face à son pouvoir d’action.
Apprendre à différer la gratification, à continuer malgré la difficulté, c’est un apprentissage fondamental. Expliquez-lui que l’effort fait partie du processus d’apprentissage :
“C’est normal que ce soit dur, tu es en train d’apprendre.”
“Regarde tout ce que tu as déjà accompli.”
En valorisant le progrès plutôt que la perfection, vous aidez votre enfant à développer la confiance en lui et la fierté de ses réussites.
Lui apprendre ce qu’il contrôle (et ce qu’il ne contrôle pas)
C’est une clef essentielle du coaching, même pour les enfants : ils ne peuvent pas contrôler les autres, ni les circonstances, mais ils peuvent choisir leurs pensées et leurs réactions.
Expliquez-leur simplement :
“Tu ne peux pas choisir ce que les autres disent, mais tu peux choisir ce que tu en penses.”
“Tu ne contrôles pas la situation, mais tu contrôles ton attitude.”
En les aidant à faire cette distinction, vous les rendez plus autonomes et plus sereins face aux frustrations du quotidien.
Conclusion : se coacher soi-même pour mieux accompagner ses enfants
Avant de coacher vos enfants, commencez par vous coacher vous-même.
Car pour accueillir leurs émotions, il faut d’abord savoir accueillir les vôtres.
Prenez soin de votre équilibre, de vos limites et de votre énergie : votre exemple est leur meilleur apprentissage.
Et souvenez-vous : vous n’avez pas à être une mère parfaite. Vous avez simplement à être une mère présente, curieuse et bienveillante.
Foire aux questions (FAQ)
La première étape consiste à l’aider à accueillir l’émotion sans chercher à la faire disparaître.
Mettez-vous à sa hauteur, décrivez ce qu’il ressent (“tu sembles triste / en colère”) et validez son expérience (“je comprends que ce soit difficile”).
C’est en étant entendu et reconnu que l’enfant apprend à accueillir ses émotions et à se calmer plus vite.
Le coaching parental repose sur l’écoute, la curiosité et le questionnement.
Plutôt que de donner des conseils, posez des questions ouvertes :
“Qu’est-ce qui te dérange le plus ?”
“De quoi aurais-tu besoin pour que ce soit plus simple ?”
Cela aide votre enfant à formuler son problème et à trouver ses propres solutions, tout en renforçant sa confiance.
Valorisez ses efforts plutôt que ses résultats.
Encouragez-le à se concentrer sur ce qu’il contrôle (ses pensées, ses actions) plutôt que sur ce qu’il ne maîtrise pas. Chaque petite victoire compte : reconnaître ses progrès renforce sa confiance et son autonomie durablement.
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