Travailler moins et kiffer plus - Jenny Chammas

Travailler moins et kiffer plus :
C'est possible !

Vous est-il déjà arrivé de rêver à un quotidien ou vous pourriez travailler moins tout en conservant votre poste et vos revenus ? Voir même gagner plus et prendre plus de plaisir à travailler ?

Le sujet est sensible, j’en conviens !

Il touche à notre rapport à la morale et au patriarcat : si l’on veut mériter plus et donc gagner plus, il faut travailler plus… C’est presque inscrit dans nos gènes tellement c’est évident pour nous.

Pourtant, travailler moins ET produire plus de valeur, c’est possible !

Être plus efficace en travaillant moins, gagner plus tout en aimant son travail… C’est possible.

Je vous propose aujourd’hui de réfléchir autour des notions de temps et de productivité au travail, surtout dans le cas précis des leaders.

Pour écouter le podcast, c’est ici :

Un monde de croyances sur la productivité

Le travail et le temps que nous lui accordons constituent un univers pétri de croyances :

  • « Il faut travailler dur pour réussir. »

Donc le travail est dur, on ne s’y amuse pas. Plus on souffre, plus on est méritant. C’est presque comme si prendre du bon temps au travail était trop simple !

  • « Il faut travailler de nombreuses heures pour mériter sa place »

En France, on cultive le présentéisme : On reste longtemps au bureau, même quand on n’en a pas besoin pour bien travailler.

Pourtant, ce ne sont pas ceux qui restent le plus au bureau qui sont les plus productifs…

  • « Un congé maternité est une interruption majeure dans la carrière d’une femme qui justifie l’écart salarial entre les sexes. »

Vraiment ? Pour 16 semaines maximum ? Combien de fois ai-je entendu cet argument dans la bouche d’hommes… Et de femmes !

  • « Bien gagner sa vie est normal quand on travaille dur. Mais ça l’est beaucoup moins quand on s’amuse à travailler et qu’on dispose de beaucoup de temps libre. »

Gagner plus en travaillant moins est une idée que l’on juge impossible et que notre morale judéo-chrétienne réprouve.

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Des conséquences lourdes sur la vie professionnelle et personnelle

Accumulées, toutes ces croyances influencent notre comportement. Elles nous poussent à travailler toujours plus, jusqu’à nous oublier.

Le surplus de travail jusqu’à la contre-productivité

On cherche à travailler encore et toujours plus, y compris quand cela devient contre-productif.

Je constate que beaucoup de leaders s’épuisent sur une accumulation de petites tâches. Comme elles ressentent constamment l’impression de manquer de temps, elles ne se permettent pas de toucher aux sujets stratégiques qui demandent plus de recul, plus de temps et d’espace.

Ces leaders se sentent donc parfois illégitimes à occuper de hautes fonctions, parce qu’elles n’envisagent pas de créer de l’espace pour réfléchir et innover.

Pour elles, plus de responsabilités signifie forcément travailler plus.

Le manque de temps et les risques de burn-out

Cette tendance à remplir son agenda de réunions et de tâches à accomplir conduit à un état de fatigue chronique au travail. Poussé à l’extrême, cet épuisement au travail mène au burn-out.

Et malheureusement, ce que j’appelle « extrême » n’a pourtant plus rien d’extraordinaire aujourd’hui. Le burn-out est même devenu banal.

Ah oui ? Toi aussi tu as fait un burn-out ?

Pourtant, on ne s’interroge pas sur le fait que de plus en plus de travailleurs – et surtout des femmes – fassent des burn-outs.

Trop travailler et risquer le burnout

On continue à croire aux mêmes choses et donc à travailler de la même façon.

La culpabilité de la maternité

Il arrive que les femmes se sentent presque coupables d’être enceintes et de s’arrêter de travailler : comme si elles devaient s’en excuser !

Et dans les cas où elles ne ressentent pas cette culpabilité, elles se sentent stressées par les éventuelles conséquences négatives que cela pourrait avoir sur leur carrière.

Une fois de retour, ces femmes doivent tout gérer de front dans une entreprise et une société qui nient la parentalité.

Puisqu’on s’est débrouillé comme ça jusqu’à aujourd’hui, pourquoi changer ?

La déconnexion entre salaire demandé et valeur réellement produite

En matière de salaire, on ne s’autorise à demander plus que quand on travaille beaucoup plus.

On ne réfléchit pas vraiment à la valeur produite ou au prix du marché… Ce n’est que quand on se donne à 1000 %, parfois au prix de notre santé, qu’on s’autorise à demander une augmentation.

On réfléchit trop peu sur la juste valeur de notre travail.

Bien sûr, je grossis le trait.

Nous ne sommes pas toutes comme ça. Toute la société et toutes les entreprises ne sont pas comme ça.

Mais ce tableau est malheureusement peu éloigné de la réalité : nous sommes entourés de signaux qui indiquent que travailler moins nous est impossible à tout point de vue.

La nécessité de renouveler notre rapport au temps de travail

Le monde du travail a été inventé par les hommes, pour les hommes, à une époque où les femmes travaillaient uniquement au sein de leur foyer – et que l’on n’appelait pas ça « travail ».

Dans un tel contexte, la valeur absolue du temps de travail était logique. Elle avait du sens.

Aujourd’hui, hommes et femmes travaillent dans une société qui tend vers plus d’égalité, mais nous continuons à fonctionner comme avant.

Quand on observe notre système, il est intéressant de se poser certaines questions.

Pourquoi les hommes d’autrefois voyaient-ils un intérêt à travailler longtemps, à rester en dehors de chez eux jusqu’à tard le soir sur leur lieu de travail ?

Mais surtout : A-t-on envie de la même chose aujourd’hui ?

De quoi avez-vous envie ?

  • Aimeriez-vous exercer vos fonctions de façon plus sereine et plus alignée ?
  • Que se passerait-il si vous pensiez que c’est OK de travailler moins, que vous aviez un agenda plus digeste et du temps pour autre chose que le travail ?
  • Comment géreriez-vous le quotidien ?
  • Quelles seraient vos priorités ?
  • Qu’est-ce que vous mettriez de côté ?

Je crois qu’on peut collectivement se l’avouer : Ce serait génial de pouvoir travailler moins, kiffer plus, et même, pourquoi pas, gagner plus !

Alors pourquoi s’interdit-on de penser que c’est possible ? Pourquoi créons-nous nos propres limites ?

Imaginez un instant à quel point cela pourrait bénéficier à la société d’avoir des travailleurs épanouis :

Qui aiment vraiment leur travail et leur quotidien,

Qui sont moins stressés et plus productifs,

Qui ont le temps de faire autre chose que travailler pour nourrir leur jardin intérieur et leur créativité,

Et qui, in fine, en font bénéficier les entreprises et la société ?

En ce moment, de nombreux tests sont menés autour de la semaine de 4 jours. Et ces expérimentations montrent sans détour que la productivité de chacun augmente :

C’est un gain pour les entreprises, en même temps qu’un gain de temps et de bien-être pour leurs salariés.

3 principes issus de mon expérience pour travailler moins

En ce qui me concerne, j’ai toujours rêvé du concept « travailler moins pour kiffer plus ».

Cela fait 4 ans que j’entreprends. Je suis à la tête d’une petite entreprise de 4 salariés et je collabore également avec des freelances. Une expérience qui m’a permis de tirer 3 grands principes qui permettent de travailler moins.

1. Créer de l’espace dans son esprit

Quand j’ai démarré, j’avais en tête l’idée que tout était possible avec un travail acharné.

Et c’est vrai, travailler beaucoup au début m’a été utile pour toutes les choses qu’il y avait à mettre en place !

Mais c’était aussi incroyablement épuisant : je travaillais presque tout le temps. J’avais peu de recul sur les situations et la stratégie de mon entreprise.

Travailler moins pour se libérer l'esprit

C’est dans les moments de pause – pendant les vacances, autour d’un café avec mon mari, au détour d’une conversation avec une amie – que les grandes idées émergeaient.

Plus j’étais reposée, déconnectée et dans l’instant présent et meilleures étaient mes idées – idées qui, par ailleurs, me faisaient gagner un temps fou dans le développement de mon entreprise.

Finalement, je m’en souviendrai toujours : j’ai fait mon meilleur mois en 2019, en plein mois de juillet, alors que j’étais en vacances et que je travaillais à mi-temps.

Entre ma mauvaise connexion internet, le besoin de louer des salles, divers déplacements…

Je travaillais juste quelques heures par semaine.

Pourtant, mes résultats ont été au-delà de l’imaginable !

J’ai compris alors que le succès de mon entreprise et de ma carrière ne reposait pas sur le fait de travailler sans compter, mais sur ma capacité :

  • À croire en ce que je fais,
  • À me focaliser sur le résultat,
  • À simplifier mes process,
  • À agir efficacement.

2. S’imposer la réduction de son temps de travail

En 2020, le confinement a chamboulé notre quotidien.

Comme pour beaucoup d’entre vous, j’avais deux enfants en bas-âge à la maison et mon mari travaille comme moi à temps plein.

J’ai d’abord réduit mon temps de travail. Pourtant, ma charge de travail, elle, n’a pas diminué, au contraire : elle a même grandi !

J’ai dû trouver une solution radicale :

Le plus simple a été de diviser par deux le temps que je consacrais à toutes les tâches que je faisais seule : écrire et enregistrer un podcast, préparer un cours, écrire des emails, etc.

Réduire son temps de travail pour être plus efficace

Et le plus incroyable, c’est que je n’ai jamais réaugmenté ce temps.

J’ai constaté que, une fois parfaitement concentrée, sans avoir le choix, sans pouvoir rien laisser trainer : j’étais capable de produire de supers contenus en un rien de temps…

Il suffisait simplement que je pense que c’est possible.

3. Simplifier sa façon de travailler

En 2021, j’ai intégré deux nouvelles collaboratrices et nous avons changé d’organisation.

Je voulais recruter pour faire croître mon entreprise et, de master coach, je suis devenue chef d’entreprise.

Il fallait désormais intégrer à mes tâches énormément de management et de coordination d’équipe. Et en même temps, je continuais à coacher et à produire du contenu : bref, les tâches s’additionnaient.

Pourtant je ne voulais pas travailler davantage ! En recrutant, mon but était même de travailler moins.

Grâce à un principe simple, que j’ai utilisé tout au long de l’année et que j’ai partagé avec mes équipes, j’ai pu réduire mon temps de travail de 15 % :

Keep it simple.

Tout ce qu’on fait passe par le filtre de ce mantra : « Rester simple ».

Ne faire que ce qui apporte de la valeur.

Cesser le « nice to have » pour faire ce qui est vraiment nécessaire.

Il y a encore des axes d’améliorations, mais nous avons énormément progressé sur le sujet.

Alors, je suis partie plus souvent en week-end et j’ai déconnecté davantage.

Ce qui est fascinant, c’est que j’avais un enthousiasme fou à revenir au bureau une fois reposée, rassérénée et pleine de nouvelles idées.

J’étais capable de produire encore plus vite qu’avant.

Comment changer son rapport au temps et au travail ?

Si vous faites partie de ceux qui répètent que, avoir de grandes responsabilités, c’est travailler sans relâche, j’ai une question pour vous :

Et si vous aviez le choix, que feriez-vous ?

Eh bien sachez que j’ai une bonne nouvelle : vous avez le choix !

Prendre conscience de l’existence du choix

Nombreuses sont les femmes que je côtoie dans ma vie qui se privent d’une carrière qui les fait vibrer car elles pensent que cela leur demanderait trop de travail.

Évidemment, sous le prisme des croyances limitantes que nous entretenons collectivement, avoir des responsabilités peut nous faire croire :

  • que notre vie familiale en pâtira,
  • qu’on risque le burn-out,
  • que le quotidien sera usant et stressant…

Mais est-ce que ça doit nécessairement être comme ça ?

Est-ce vrai pour tous les métiers, tout le monde ?

N’y a-t-il pas une 3e voie qu’on peut faire émerger en soi ?

Si je vous dis tout cela, c’est pour vous aider à réaliser que d’autres voies sont possibles.

Vous avez le choix.

Le choix de penser ce que vous voulez du temps, du travail et de ce que vous souhaitez pour vous.

Challenger les idées reçues pour travailler moins

Donnez-vous l’autorisation de challenger les idées reçues.

Rendez-vous compte que, ce faisant, vous faites évoluer votre quotidien, votre entreprise et, plus généralement, la société.

Idéalement, les entreprises veulent des gens heureux, productifs, orientés vers les résultats. Mais actuellement, on travaille avec système qui ne nous permet pas toujours d’aller en ce sens.

Challengez votre quotidien !

Osez la question : Qu’est-ce que vous pourriez faire différemment ?

Travailler mieux pour être plus efficace et gagner plus

Nombre des leaders que j’ai coaché ont témoigné travailler moins, parce qu’elles sortent du programme plus sereines et plus organisées.

Elles travaillent moins et, en même temps, elles créent de meilleurs résultats.

Ce n’est pas surprenant, car nos résultats ne découlent pas directement du temps que nous passons au travail – surtout dans le cas du management, où on ne se situe pas dans la production pure.

Les résultats que nous obtenons découlent de notre état d’esprit et de nos capacités :

  • Ce qu’on pense
  • La façon dont on se sent
  • L’espace qu’on parvient à créer en soi
  • Notre capacité à planifier
  • Notre lâcher prise avec le perfectionnisme
  • Nos qualités de management, quand on a une équipe
  • Notre capacité à ne pas ruminer
  • Notre capacité à rebondir face aux challenges
  • Notre capacité à aller à l’essentiel
  • Bref, notre capacité à agir de façon productive.

Pourtant, ce n’est pas ce qu’on apprend dans notre société.

On apprend à travailler beaucoup, mais on n’apprend pas la qualité de l’usage de notre temps.

On n’apprend pas que c’est OK de se reposer et que c’est même nécessaire pour performer.

On n’apprend pas que c’est riche d’avoir d’autres activités en dehors de sa vie professionnelle et que, en réalité, c’est même un plus pour l’entreprise.

Quelle leader seriez-vous si vous cessiez de compter vos heures, de vous imposer d’être toujours sur le pont, toujours disponible, toujours à travailler ?

De quelle façon est-ce que vous communiqueriez avec vos équipes et vos interlocuteurs ?

Quelles idées germeraient en vous ?

Que feriez-vous dans votre temps libre ?

Devenir une meilleure leader en travaillant moins

Travailler moins vous ouvre les portes d’avantages insoupçonnés…

Travailler moins fera de vous une meilleure leader : plus vive, plus à l’écoute, plus innovante, plus visionnaire, avec plus de recul, plus décisive, plus simple.

Quels résultats cela pourrait créer si vous ne vous embarrassiez plus de vous conformer à des règles sociales ? Si vous pouviez faire ce qui est le plus intuitif et évident pour vous ?

Si vous écoutiez votre corps, si vous organisez votre temps en accord avec votre rythme biologique ?

Devenir un meilleure leader en travaillant moins

Qu’est-ce qui se passerait si vous étiez une leader qui montre cet exemple ?

Une leader qui enseigne à ses équipes comment faire et qui se focalise sur les résultats plutôt que sur la to do liste ou la perfection ?

On passe beaucoup de temps à faire ce qu’on n’attend pas de nous, simplement parce qu’on croit que c’est mieux de faire ainsi.

Et si vous envoyiez valser ce que vous avez appris et que vous utilisiez vos idées et vos envies pour voir les choses autrement ?

Et si vous créiez un quotidien sur mesure ?

Devenir cette leader, c’est possible et c’est accessible à toutes.

J’ai vu de nombreuses femmes le faire, qu’elles soient entrepreneurs ou salariées.

Tout ce que ça vous demande, c’est de croire que c’est possible et de décider que c’est ce que vous voulez pour vous.

Pour le reste, nous sommes là pour vous aider et vous accompagner à le faire au sein de notre programme Leaders ambitieuses.

Il ne tient qu’à vous de franchir le pas !

Vous voulez dépasser l’impression de constamment manquer de temps ?

Découvrez nos 5 clefs pour prévenir l’épuisement !

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