Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez ? C’est un mal très répandu dans le monde du travail et qui touche tout particulièrement les femmes leaders.
Ne pas se sentir légitime à occuper un poste important est la principale limite à l’évolution et à l’épanouissement professionnel des femmes.
Mais ce n’est pas tout !
Douter de soi sans cesse mène aussi à l’épuisement au travail.
Le syndrome de l’imposteur est la source d’au moins 4 facteurs de surmenage : il provoque de la fatigue mentale, de la fatigue émotionnelle, de la fatigue physique et induit un surinvestissement du champ professionnel.
Vous voulez arrêter de douter et retrouver confiance en vous ? La solution pourrait bien se trouver dans cet article !
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Transcription de l’épisode :
Dans cet épisode :
Les différentes études que j’ai pu lire au sujet du syndrome de l’imposteur ainsi que l’expérience accumulée avec nos clientes m’ont amenée à déterminer les 2 principales limites à la réussite professionnelle des femmes :
1/ Le syndrome de l’imposteur (ou sentiment d’illégitimité)
2/ La difficulté perçue à garder un équilibre de vie.
Je suis convaincue que les deux sont liés !
Mais commençons déjà par détailler un peu les termes.
Le syndrome de l’imposteur, que l’on observe souvent dans le domaine professionnel, est un fort sentiment d’illégitimité.
Ne pas se sentir légitime, cela signifie plusieurs choses :
Comme si ce que nous accomplissions ne nous appartenait pas.
Comme si nous ne devions pas nos réussites à nous-mêmes, mais au hasard, à la chance, à notre capacité à bluffer les autres, etc.
Dans certains cas, le syndrome de l’imposteur entraîne même une peur latente de voir nos collègues, nos supérieurs ou notre équipe se rendre compte de notre incompétence !
Ce sentiment d’illégitimité est très répandu chez les femmes leaders.
Et s’il existe bien des moyens pour s’affirmer au travail, le problème persiste.
L’épuisement au travail est également un mal insidieux : il arrive qu’on pense longtemps ne pas être concernée avant de se retrouver complètement débordée !
Emploi du temps surchargé
Réunions, priorités, urgences, feux à éteindre de toutes parts… Le travail occupe tout notre temps, depuis tôt le matin jusqu’à tard le soir et nos pensées y reviennent sans cesse, même lorsqu’on est loin du bureau.
Poids de la responsabilité totale
L’épuisement au travail, c’est aussi ça : avoir l’impression de porter tout le poids de la réussite de notre équipe, de notre service, de notre entreprise.
Manque de vision
Toujours la tête dans le guidon, on travaille dans l’urgence sans jamais prendre le temps de se poser pour prendre du recul.
Le risque, évidemment, c’est le burn-out… Et pour beaucoup, la prise de conscience arrive malheureusement trop tard !
Je suis intimement convaincue qu’il existe un lien entre le syndrome de l’imposteur et l’épuisement au travail.
Comme les deux revers d’une même pièce, je pense que débloquer l’un peut nécessairement aider à débloquer l’autre.
Le but de cet article est de questionner la relation entre ces deux freins à la réussite professionnelle des femmes.
Le syndrome de l’imposteur a un coût.
Et il est loin d’être anecdotique, tout particulièrement en termes d’épuisement généré par le fait de se sentir illégitime – pas à sa place dans son poste ou dans ses prises de paroles et de décisions.
Ce coût se comptabilise en fatigue mentale, émotionnelle et physique jusqu’à l’épuisement, et dans une problématique de surinvestissement du champ professionnel.
Avec un syndrome de l’imposteur, le mental est fortement sollicité.
Quand on se pose régulièrement la question de sa place, quand on a peur d’être démasquée et que notre entourage se rende compte qu’on ne devrait pas être là, on passe beaucoup de temps dans sa tête :
On rumine des pensées.
On questionne tout ce qui se passe autour de nous.
On se compare aux autres, à ses collègues, à ses connaissances.
On analyse tous les faits et gestes de nos interlocuteurs qui seraient une preuve de plus de notre illégitimité.
On recherche constamment la validation des autres en se concentrant sur ce qui leur plaira pour se rassurer soi-même.
On passe beaucoup de temps à jouer et à rejouer des scenarios dans sa tête : « Comment a été pris ce mail ? », « Est-ce que j’ai bien fait de dire ceci ou cela ? », etc.
On imagine ce que les autres pensent de nous.
On se concentre sur tout un tas de choses intangibles qu’on ne peut pas contrôler.
Etc.
L’accumulation des pensées, la quotidienneté des questionnements… Tout cela est bien évidemment très lourd à porter et mentalement épuisant.
La fatigue qu’entraîne le syndrome de l’imposteur est également émotionnelle : de manière latente, il génère du doute, de la honte et de la peur.
C’est la première émotion que provoque le sentiment d’illégitimité :
Et c’est ainsi qu’on passe son temps à se poser des questions contre-productives auxquelles il n’y a pas de réponse unique et véritablement juste.
Après le doute vient la honte du doute lui-même : la honte de ne pas être plus confiante !
Mais aussi, la honte de ne pas être plus comme ci ou comme ça, de ne pas savoir prendre des décisions rapidement, de se sentir empêtrée dans ses pensées et dans ses émotions.
Et plus on se sent honteuse, plus on doute : c’est un cercle vicieux.
Finalement, ce cycle infernal génère de la peur, la fameuse peur que les autres découvrent qui on est vraiment et que, finalement, on ne mérite pas notre place. Bas les masques !
Ces émotions inconfortables qui reposent sur les pensées qu’on se formule s’auto-entretiennent et nous épuisent émotionnellement.
Le syndrome de l’imposteur, c’est aussi un sentiment qui draine votre énergie.
Quand vous êtes concentrée sur vos travers et tout ce qui ne va pas chez vous, vous vous videz énergétiquement.
Quand vous vous sentez illégitime, vous balayez tout ce qui vous anime dans vos fonctions, toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous êtes à ce poste, dans cette entreprise, à la tête de votre propre entreprise.
Vous ressentez une énergie lourde, négative, vous avez du mal à avancer dans vos idées et cela se manifeste aussi dans votre corps :
Et cela fatigue !
Couplé au perfectionnisme, le syndrome de l’imposteur crée enfin un surinvestissement dans le champ professionnel.
Les leaders qui pratiquent cette compensation s’imposent une charge de travail colossale : journées, matins, soirs, week-ends, peu ou pas de vacances, etc. Parfois jusqu’à l’épuisement physique.
Elles ont du mal à recharger les batteries, à appuyer sur pause et faire un break, à ne pas lire les mails depuis chez elles, à ne pas y répondre.
Elles sont tout le temps sur le qui-vive pour s’assurer de tout faire parfaitement et qu’on ne puisse rien redire à leur travail.
Cela les rassure. Cela leur donne un sentiment de contrôle à défaut d’un sentiment de confiance.
Et bien sûr, si cela dure, cela les épuise parfois jusqu’au burn-out.
Si vous ressentez ces symptômes de fatigue à certains moments de votre vie, de vos journées ou de vos semaines, pas de panique !
C’est la conséquence logique du syndrome de l’imposteur quand on le laisse aux commandes.
Vous n’êtes pas seule : 71 % des femmes vivent cela.
Et rassurez-vous, il est tout à fait possible de reprendre le contrôle pour ne plus laisser le sentiment d’illégitimité mener votre vie et regagner en confiance.
C’est précisément ce que je vous enseigne dans le programme Leaders Ambitieuses.
Au sein du programme, vous accédez entre autres, à la masterclass “Les 3 étapes pour vaincre votre sentiment d’illégitimité” dans laquelle vous découvrez les causes et surtout les manières de surmonter le syndrome de l’imposteur :
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