Vous avez parfois du mal à gérer vos émotions au travail ? Vous avez la sensation qu’elles vous empêchent de prendre les bonnes décisions dans le cadre de vos fonctions ?
Bien vivre ses émotions est capital pour développer un leadership serein et aligné.
Une bonne gestion émotionnelle est aussi une compétence essentielle pour votre bien-être, votre sérénité et pour vivre une carrière et une vie intentionnelle.
Je vous propose aujourd’hui de traiter de ce sujet trop souvent négligé dans le monde professionnel.
Restez attentive, car cet article contient un exercice parfait pour apprendre à accueillir ses émotions au travail comme dans la vie personnelle !
Une émotion, c’est un ressenti dans votre corps.
Ce sont des sensations physiques plus ou moins désagréables qui sont générées par vos pensées :
Chaque jour, nous ressentons toute une palette d’émotions, car nous avons en moyenne 65000 pensées par jour.
La plupart de ces pensées passent inaperçues mais, à certains moments, leur intensité fait qu’on les ressent particulièrement fortement.
Vous arrive-t-il de vous sentir stressée, débordée, frustrée au cours d’une journée de travail ?
Vous arrive-t-il de vous sentir motivée, fonceuse, déterminée ?
Vous arrive-t-il de vous sentir désintéressée, désengagée ?
Toutes ces sensations, ce sont des émotions qui vous traversent.
La plupart d’entre nous rencontrent des difficultés à bien gérer leurs émotions. Et c’est d’autant plus souvent le cas au travail ! Comme quand il s’agit de composer avec des décisions qu’on réprouve ou bien quand on se fait couper la parole…
L’univers professionnel peut être particulièrement stressant, surtout quand on a des responsabilités.
Ne pas savoir accueillir ses émotions est un vrai problème, car cela vous empêche d’être la leader que vous souhaitez.
Depuis notre plus jeune âge, on nous répète qu’il faudrait être heureux tout le temps.
Sauf que c’est absolument impossible !
Si on était heureux tout le temps, on ne ressentirait qu’une seule émotion. On serait donc incapable de distinguer que cette émotion est agréable, car on ne pourrait pas la comparer. Seule la comparaison nous permet de saisir le fait que l’on traverse des sensations agréables.
La vie serait terne, sans saveur ni nuance.
Je suis convaincue que le bonheur ne peut pas être notre unique but. Ce n’est pas viable !
Mais parce qu’on pense qu’on devrait être heureux tout le temps, on gère mal nos émotions négatives et inconfortables. On se comporte de façon non intentionnelle.
On réagit aux émotions négatives en y répondant avec empressement.
Lorsqu’on se sent stressé au travail, au lieu d’accueillir ce stress, on se laisse guider par lui :
Bref, en courant dans tous les sens, on s’imagine que cela va apaiser son stress.
Le stress au travail peut aussi conduire à des comportements de compensation.
Par exemple, vous ouvrez votre tiroir à goûter et vous mangez goulûment du chocolat. Il est certes à 70% (pour vous donner bonne conscience) mais vous n’en n’appréciez pas vraiment le goût… D’ailleurs, vous n’avez pas faim !
Mais votre cerveau se tourne automatiquement vers le chocolat, car en manger vous donne l’impression de faire baisser le stress.
En réalité, vous êtes seulement en train de compenser vos émotions négatives.
Si pour certaines le sucre n’est pas une option, elles pourront se tourner vers les réseaux sociaux, la cigarette, les achats compulsifs, la surconsommation de séries ou tout autre comportement addictif.
Il arrive enfin qu’on évite précautionneusement les émotions négatives au travail.
C’est la méthode Coué : on fait comme si l’émotion n’était pas là. On ne la laisse pas s’exprimer.
Mais en fait, évidemment l’émotion est là ! Et c’est dans ces moments-là que surgissent les ruminations, les répétitions des scénarios en boucle, la peur du pire, etc.
Ne pas gérer ses émotions au travail est un véritable obstacle à son bien-être professionnel.
Au mieux, cela vous fait perdre du temps de cerveau et cela vous fait prendre quelques kilos ou en perdre (ça dépend de chacune) …
Au pire, cela vous épuise mentalement, émotionnellement et physiquement. À forte dose, ces comportements créent un terreau fertile aux maladies.
Pour une leader, ne pas savoir gérer ses émotions dans la sphère professionnelle entraîne des conséquences particulièrement néfastes :
Elle peut devenir un vrai tyran qui effraie et manipule ses équipes.
Elle peut devenir une personne invisible, qui tend à être la plus transparente possible.
Elle peut devenir une collègue insupportable soit parce qu’elle est lunatique, soit parce qu’elle se victimise constamment.
Elle peut aussi se sentir vraiment mal car elle se contorsionne sans cesse pour ne surtout rien ressentir. Elle essaye par exemple de faire plaisir et de contenter tout le monde au détriment d’elle-même et de son leadership.
Nous sommes toutes plus ou moins concernées par ces comportements.
Or ils nous amènent parfois à incarner un leadership peu aligné, voire à prendre des décisions qu’on n’aurait jamais prises si on savait gérer ses émotions :
Au fil des années, ces décisions et comportements nous éloignent de la personne qu’on est vraiment.
Tout simplement parce qu’on redoute l’inconfort de certaines émotions qui font pourtant totalement partie de l’expérience humaine.
Et si c’était OK de ressentir toutes nos émotions au travail ?
Même les émotions les plus inconfortables ?
Qu’est-ce que ça changerait de ne pas fuir vos émotions, de pas y réagir non plus mais, simplement, de les ressentir ?
Les émotions négatives passeraient plus vite. Elles ne régiraient plus votre vie
Vous seriez plus intentionnelle et alignée dans votre leadership et dans votre vie.
Imaginez que vous recevez un feedback négatif. Vous pensez « je suis nulle » et vous vous sentez honteuse.
Soit vous y réagissez, vous rentrez dans votre caverne et ne parlez plus à la personne
Soit vous ignorez l’émotion et vous mangez deux tablettes de chocolat.
Soit vous vous retenez de réagir, mais vous passez votre temps à ruminer jusqu’à ce que ça vous réveille la nuit.
Une autre option est possible : vous ressentez pleinement la honte. Vous la laissez être présente et s’exprimer. Ensuite, vous choisissez intentionnellement de passer à autre chose.
L’accueil des émotions est l’unique bonne façon de gérer ses émotions au travail comme ailleurs.
C’est pourquoi je vous propose cet exercice pour accueillir une émotion négative en trois étapes. Il prend à peine quelques minutes !
Quand l’émotion surgit, prenez le temps, faites une pause.
Ressentez les sensations dans votre corps, décrivez-les dans votre tête : vous vous concentrerez sur vos ressentis physiques, ce qui coupera court aux ruminations.
Laissez-vous pleinement traverser par l’émotion. Tendez-vous vers elle, sans lui opposer ni détournement, ni réaction, ni résistance.
Soyez observatrice de ce qu’il se passe dans votre corps.
Vous pouvez vous poser ces questions :
À quel endroit de mon corps se situe l’émotion ? Dans la gorge ? Dans la poitrine ? Dans les mains ?
Quelle est la sensation exacte de cette émotion ? Est-elle chaude ? Froide ? Lancinante ? La montée est-elle brusque ou lente ?
Quelles choses m’évoque cette émotion ? Quelle est sa couleur ? Sa forme ? Quel son produit-elle ?
Il n’y a pas de liste exhaustive de questions à se poser. Elles permettent simplement de se focaliser sur l’émotion et ses effets.
Toutes ces questions visent aussi à décrire l’émotion ressentie avec précision.
En cherchant à mettre le plus de mots possible pour la définir, on parviendra à véritablement la nommer.
Vous ne ressentez pas forcément de la colère : soyez plus précise. Est-ce de l’irritation ? De l’énervement ? Du ras-le-bol ? De la fureur ?
En la nommant et en l’associant à des sensations physiques précises, vous aurez plus de facilités à gérer cette émotion lorsqu’elle surgira de nouveau.
Enfin, prenez trois profondes inspirations pour vous détendre et laisser l’émotion circuler.
Acceptez qu’elle soit là et reconnaissez-la simplement pour ce qu’elle est : une sensation corporelle qui va passer.
Car une émotion est toujours passagère !
En fonction de son intensité, elle dure quelques secondes, quelques minutes tout au plus. Mais elle passe systématiquement.
Saviez-vous que, en réalité, les sensations provoquées par une émotion ne restent pas plus de 90 secondes dans le corps ?
Pour qu’une émotion dure, il faut que le facteur déclenchant perdure. Par exemple, la rumination est un facteur déclenchant répétitif qui peut avoir pour conséquence la perpétuation du stress.
On a l’impression qu’il s’agit d’une émotion durable, mais c’est en réalité seulement une émotion qu’on nourrit continuellement. Ou alors, si l’émotion persiste, c’est parce qu’on y résiste et qu’on refuse d’y céder.
En s’apercevant qu’on peut laisser des émotions aussi désagréables que la colère ou la peur nous traverser, qu’elles ne sont que passagères, on ose davantage se laisser aller à explorer ses émotions.
L’émotion négative passe en nous et s’évacue d’elle-même.
Savoir bien gérer ses émotions au travail est une des compétences clé du leadership. Elle permet le courage, la sérénité, l’épanouissement.
Je vous assure que ça change la vie !
On gagne un temps fou.
On gagne en audace.
On améliore nos relations aux autres.
On repère la lumière partout où il y en a, même dans l’ombre !
La vie a aussi plus de saveur, car quand vous acceptez de traverser l’inconfort, vous vivez aussi beaucoup plus de joie et de satisfaction.
La gestion des émotions au travail est un point central dans notre programme Leaders Ambitieuses. Dans les cours et en coaching, c’est une des compétences qui changent le plus la vie des femmes que nous accompagnons !
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