Que se passe-t-il dans notre couple quand on prend la décision personnelle de se faire coacher ?
Comment convaincre son conjoint de nous soutenir ou de se faire coacher lui-même ?
Le coaching en développement personnel pose parfois de nombreuses questions sur notre relation de couple. Et même quand ce n’est pas l’objectif premier, il a des impacts sur nos rapports avec notre partenaire.
Aujourd’hui, je parle de comment le coaching peut améliorer les relations amoureuses et je réponds aux questions qu’on me pose régulièrement sur le sujet.
Pour écouter le podcast, c’est ici :
Avec cet article, c’est la première fois que j’aborde le sujet du couple. Et je vais me concentrer sur la place du coaching dans la relation de couple.
Le développement personnel peut entraîner de grands changements chez un individu. Par extension, ces changements impactent forcément les relations aux autres.
Je vais aborder ici trois questions qui me sont régulièrement posées :
Quel est l’impact du coaching en développement personnel sur une relation de couple ?
Comment faire pour coacher ou faire coacher son conjoint ?
Comment convaincre mon partenaire de me soutenir dans mon projet de coaching ?
Il m’apparaît de plus en plus clair que c’est un sujet d’intérêt général ! Et je pense qu’il pourra avoir un impact positif sur vous, comme je l’observe chez mes clientes.
Quand on se fait coacher, quel impact cela va-t-il avoir sur notre relation de couple ?
Bien sûr, on ne peut présager de rien :
Cela dépend de vous.
Cela dépend de votre partenaire.
Cela dépend de votre relation.
Cela dépend de nombreux paramètres !
Ce que je peux développer, c’est ce que j’observe chez mes clientes, dans mon programme Leaders Ambitieuses. Ce qui suit repose sur les témoignages qu’elles me rapportent.
Vous pourrez ainsi mieux saisir l’impact que les outils que nous enseignons peuvent avoir sur le couple.
Le coaching en développement personnel a un impact sur l’état d’esprit, sur la façon de voir les choses, sur le positionnement, sur la vie émotionnelle.
Cela permet de développer beaucoup de recul sur les situations, sur soi et sur les autres.
Le coaching a donc naturellement des impacts positifs à plusieurs niveaux :
Tous ces changements bénéficient également à l’entourage, qu’il s’agisse des collègues de travail ou des personnes de notre vie privée.
Mes clientes m’ont rapporté les remarques de leur partenaire à la fin du coaching :
Elles sont perçues comme plus apaisées.
On a senti qu’elles gagnaient en confiance.
Ces changements profitent à toute la famille.
Ces bénéfices ne sont pas le premier but recherché, mais il s’agit d’effets collatéraux particulièrement appréciés !
À l’origine, mon programme Leaders Ambitieuses est destiné aux femmes leaders souhaitant développer leur leadership, leur confiance et leur équilibre de vie.
Mais il n’en reste pas moins qu’il a également un impact positif sur leur vie privée. Les outils enseignés peuvent servir à prendre du recul sur sa vie de couple et sur ses relations aux autres :
Autant de bénéfices directs sur la qualité de la vie de couple !
Dès lors qu’on s’intéresse au développement personnel, à ses outils ou qu’on se fait coacher, on a naturellement envie de coacher tout le monde !
C’est vrai pour mes clientes, mais aussi pour celles qui écoutent mes podcasts et les mettent en pratique. Quand on commence à voir des résultats intéressants, on souhaite faire bénéficier les autres de notre apprentissage.
Dès qu’on perçoit clairement l’intérêt du coaching pour soi, on le voit aussi pour les autres.
Et on se dit :
Ce serait tellement plus facile si on avait un langage commun avec les autres, et notamment avec notre partenaire !
Ce serait tellement simple si il ou elle prenait la responsabilité de ses pensées et de ses émotions, si il ou elle faisait sa part du boulot, etc.
Alors, nos clientes nous demandent très souvent un coach pour hommes, même quand leur partenaire ne leur a rien demandé…
Ce que je comprends parfaitement, car j’ai toujours eu envie de coacher mon mari !
Sur le sujet, voici donc quelques pensées et recommandations utiles.
Vous n’avez pas besoin que votre partenaire change pour vous sentir mieux. Il s’agit d’un cheminement personnel et suffisant en soi, car vos pensées créent vos émotions.
Le travail de coaching vous permet de prendre le contrôle sur ce que vous pouvez contrôler :
Vos pensées
Vos émotions
Vos actions
Vos résultats
… Mais jamais ceux des autres !
Vous n’avez pas le contrôle sur votre partenaire.
Autrement dit, c’est OK si il ou elle ne se fait pas coacher. Travailler sur soi suffit à se sentir mieux et à améliorer la situation.
Il peut arriver que, par amour pour vous-même, vous ne pouviez plus supporter d’être en couple avec votre partenaire. Alors le problème ne viendra pas du coaching : il viendra sans doute du couple lui-même.
On ne coache pas quelqu’un qui ne l’a pas demandé.
Cela vaut pour votre partenaire, cela vaut pour vos amis, vos parents, vos sœurs, vos frères, etc.
Si vous êtes manager, vous êtes totalement autorisée – voire encouragée – à coacher vos équipes. Mais c’est différent, car cela fait partie de votre métier.
Donc revenons à votre partenaire : ne le coachez pas ! Ce n’est pas votre rôle et il ne l’a pas demandé.
Si vous en avez envie, vous pouvez évidemment le proposer et le faire si l’autre le souhaite.
Mais vous n’êtes pas sa coach : vous êtes sa partenaire de vie.
Pareil pour qu’il ou elle se fasse coacher : vous pouvez lui suggérer, mais certainement pas prendre rendez-vous à sa place ou le lui offrir.
La réussite d’un coaching dépend de l’engagement et de l’investissement de la personne coachée.
Vous ne rendriez pas service à votre partenaire.
Le développement personnel est un chemin intime, un choix intérieur. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut induire chez l’autre.
Si vous ne pouvez pas coacher ou faire coacher votre partenaire, voici quelques moyens de faire passer vos idées.
Gardez en tête de toujours suggérer sans jamais imposer ! Une trop grande insistance pourra aussi vous desservir.
Lorsque vous êtes en voiture, vous pouvez lui faire écouter certains podcasts pour pouvoir ensuite discuter du sujet.
Dans mon cas, je partage avec mon mari des podcasts féministes ou sur le sujet du réchauffement climatique. Ces sujets déclenchent souvent des discussions constructives entre nous.
Si vous avez des enfants, il est également possible d’intéresser votre conjoint au coaching par le biais de la parentalité.
Vous pouvez le faire par l’exemple, lorsque vous utilisez des outils de coaching avec vos enfants :
Enseignez-leur l’accueil des émotions.
Expliquez-leur que leurs pensées ne sont pas des vérités, mais un simple point de vue.
Montrez-leur qu’il existe de nombreux points de vue et que certains sont plus utiles que d’autres.
Votre conjoint sera ainsi spectateur de ces enseignements et de leurs effets bénéfiques.
Partagez les apprentissages dans des domaines qui peuvent intéresser votre conjoint :
Ne vous acharnez pas quand le sujet ne lui parle pas !
Parfois, une simple proposition sans insistance vous apportera de bonnes surprises.
Il m’arrive de demander à mon mari : « Veux-tu que je te coache sur le sujet ? »
99 % du temps, il refuse, et c’est totalement OK !
Mais parfois, cela l’intéresse. C’est l’occasion de lui transmettre certaines de mes connaissances et de lui apporter une aide ponctuelle.
Une grande partie de mes clientes financent elles-mêmes leur coaching, sur leurs fonds propres. Et l’accompagnement de 6 mois de Leaders Ambitieuses nécessite un investissement.
Souvent, les personnes coachées ressentent le besoin d’en parler en amont avec leur partenaire pour obtenir une validation de sa part :
Lorsqu’il s’agit de dépenser l’argent familial
Lorsqu’il s’agit d’obtenir son aval pour dépenser son argent personnel
Lorsqu’il s’agit d’avoir son avis sur l’objet de la dépense
Les situations diffèrent beaucoup selon les personnes.
Parfois, vous avez vraiment besoin d’en parler car il s’agit de l’argent commun.
Parfois, vous voulez en parler car son avis compte, même s’il s’agit de votre argent.
Dans tous les cas, ma réponse est la même :
Ne comptez pas sur votre partenaire pour prendre la décision que VOUS devez prendre vous-même.
Que vous financiez sur vos propres deniers ou sur les fonds familiaux, vous avez besoin de décider en amont de ce que vous voulez faire :
Pourquoi voulez-vous vous faire coacher ?
Pourquoi pensez-vous que c’est une priorité pour vous ?
Pourquoi cela va-t-il bénéficier à votre carrière, à votre vie, à vos finances et à votre famille ?
Une fois la décision prise, vous pourrez en parler à votre partenaire et le convaincre si nécessaire.
Je vois beaucoup trop de femmes attendre de leur partenaire qu’il prenne la décision qu’elles n’arrivent pas à prendre seules :
Pourtant, c’est par la prise de décision et de responsabilité que tout commence !
Être une leader, c’est prendre la responsabilité de ses décisions. C’est être son premier soutien dans ces décisions.
Ensuite, une fois la décision prise, il est beaucoup plus facile de convaincre.
J’ai vu des femmes utiliser l’excuse de leur conjoint pour ne pas se lancer. Et c’est une excuse, sauf évidemment s’il vous interdit d’utiliser l’argent commun.
Cette excuse les couvre, les empêche de se confronter à la prise de décision et de responsabilité.
Le leadership, ici, voudrait que l’on se dise : « Je choisis de ne pas prioriser le coaching pour prioriser autre chose. » Et non pas : « Mon mari ne veut pas, cela coupe court à mon projet. »
Vous êtes maîtresse et responsable de vos propres décisions !
Le corollaire est également vrai :
Beaucoup de mes clientes ont investi en elles malgré la réticence de leurs partenaires qui doutaient de l’efficacité du coaching. Au final, ils ont fini par les féliciter d’avoir osé prendre cette décision pour elles-mêmes !
Certaines savent que leur partenaire ne sera pas sensible à leurs arguments, voire réfractaire. Et elles ne vont pas chercher leur soutien, car c’est une décision qu’elles considèrent devoir prendre seules.
Il n’y a pas de règle.
Le seul conseil que je peux vous donner, c’est de prendre le lead :
Décidez de ce qui est bon pour vous avant de partir en campagne si c’est nécessaire pour récolter des fonds.
Vous n’avez pas besoin que votre partenaire pense que c’est une bonne idée pour le penser.
Vous êtes indépendante, vous êtes sensée, vous savez ce qui est bon pour vous.
Faites-vous confiance, c’est le premier pas vers le déploiement et l’impact de votre leadership !